]]>

Années 60

Publié dimanche 19 avril 2009
Dernière modification dimanche 11 janvier 2015
Article lu 1650 fois

Par Gandhi Tata, Guiridja, Kendra

Rubrique Anthologie du cinéma Tamoul
◀ Années 50
▶ Années 70

Les années 60 voient la confirmation des deux stars qui ont explosé dans les années 50, M.G. Ramachandran et Sivaji Ganesan. Chacun s’est construit une réputation et attiré un public différent. Si M.G.R. est le héros des masses populaires avec ses films simples et commerciaux, Sivaji Ganesan est la quintessence même de l’acteur de composition. C’est le comédien de référence pour toutes les générations qui suivront et le monde du 7ème art n’avait pas connu et ne connaîtra jamais plus un interprète de cette trempe. Le mythe de Sivaji Ganesan s’est établi durant cette période, faisant de lui le monument du cinéma tamoul. La comédie tient aussi une place de choix dans les films et un couple de comiques mythique se forme et s’affirme durant cette période, il s’agit de Naguesh et Manorama. Après la domination des comiques de mots et de situations comme N.S. Krishnan ou K.A. Thangavelu dans les années 50, Naguesh et Manorama apportent un certain renouveau avec les gestes et soudain la comédie est plus vivante, avec les mimes, les grimaces, les actions combinées aux jeux de mots. On leur doit ce style de comédie, à la fois burlesque et subtile. Parmi les méchants-phares qui ont terrorisé alors les cinéphiles, M.N. Nambiar est incontestablement le plus populaire, ou plutôt le plus détesté pour ses offenses à l’égard du demi-dieu de l’époque, M.G. Ramachandran. Côté production, les divertissements populaires, mélos et autres drames familiaux se font une place parmi les habituelles fresques historiques, mythologiques ou films d’aventures. La couleur ne remplace pas définitivement le noir et blanc mais son incursion est fracassante et représente un critère de choix pour toute grosse production voulant se démarquer à l’époque. Les films évoluent techniquement, et même si Kollywood est très loin en matière de trucages visuels, elle n’a rien à envier au reste des productions régionales en termes de photographie, d’ailleurs, cette spécialité deviendra plus tard le fer de lance de l’industrie tamoule dont les directeurs photo seront les plus demandés de tout le pays. Enfin, la musique se modernise également et les compositeurs apportent une touche très jazzy à leurs chansons. De ce fait, les bandes originales des films des années 60 sont des mélanges colorés aux influences indiennes et occidentales, parmi les noms de musiciens à retenir, le duo Viswanathan-Ramamoorthy qui composa un grand nombre de hits.

Baghdad Thirudan (Le Voleur de Bagdad)

Casting : M.G.Ramachandran, Vyjayanthimala, M.N.Nambiar
Réalisateur : T.P. Sundaram
Compositeur : G. Govindarajulu Naidu
Genre : Aventures, Costumes

MGR est le fils du maharaja et de la maharani du royaume. Suite à la trahison du premier ministre, les parents sont assassinés et l’enfant est caché au sein d’un troupeau de vaches. Il sera recueilli par les voleurs cachés dans la forêt. MGR grandit et prend la tête de la bande. Quant au couple d’imposteurs assis sur le trône, ils ont eu une fille et ont fait passé un enfant de servante comme étant le fils rescapé de la mort de l’ancien couple royal. A la majorité, c’est donc ce faux prince qui devra prendre la place sur le trône. MGR, sorte de Robin des Bois, vole les riches pour donner aux pauvres et va après moult aventures partir à la reconquête de son royaume.

 

Palum Palamum (Lait et fruit)

Casting : Sivaji Ganesan, Saroja Devi, M.R.Radha
Réalisateur : Bhim Singh
Compositeurs : Viswanathan-Ramamoorthy
Genre : Mélodrame

Sivaji incarne un docteur qui mène des recherches sur la maladie du cancer. Il est épaulé dans cette quête par sa fidèle et dévouée assistante Saroja Devi. Après la mort inattendue du père de cette dernière, Sivaji lui propose de l’épouser et leur mariage a lieu. Au moment où ses études commencent à décoller et où il se trouve en position de découvrir un remède, sa femme tombe malade et on lui diagnostique une tuberculose. A partir de ce moment, Sivaji néglige totalement ses recherches et se consacre alors entièrement à son épouse. Le voyant passer à côté d’une éventuelle découverte et désireuse de ne plus le monopoliser davantage, Saroja Devi décide de s’éloigner de son mari pour le laisser à son travail. Malheureusement, son train est victime d’un déraillement et elle est déclarée comme morte. La nouvelle dévaste Sivaji qui décide de noyer son chagrin dans ses recherches. Histoire d’amour tragique, destin bouleversant, Palum Palamum est dramatique à souhait dans la lignée du Docteur Jivago. Les chansons, quant à elles, sont belles et mélancoliques. Sivaji Ganesan et Saroja Devi assurent la justesse dans l’interprétation alors que le réalisateur Bhim Singh confirme ses qualités de direction et de mise en scène dans ce mélo maîtrisé.

 

Then Nilavu (Lune de miel)

Casting : Gemini Ganesan, Vyjayanthimala, M.N.Nambiar
Réalisateur : Shridar
Compositeur : A.M.Raja
Genre : Comédie romantique

Vyjaythimala est la fille d’un riche propriétaire. Elle rencontre à plusieurs reprises Gemini qui tombe amoureux d’elle dès les premiers regards. Malheureusement pour notre héros ce sentiment n’est pas réciproque. C’est suite à un malentendu que Gemini se fait passer pour le neveu d’un ami du père, Nambiar, venu gérer sa fortune et aussi épouser la belle Vyjaythimala. Les problèmes surviennent quand Nambiar arrive finalement dans la demeure du père de Vyjaythimala pour faire valoir son droit, que notre héroïne tombe enfin amoureuse de Gemini et que pour couronner le tout, la femme légitime de Nambiar fait son entrée en scène. Ce film a connu un grand succès à sa sortie et la musique y est pour beaucoup. La chanson lorsqu’ils font du cheval est mythique et a été reprise, en quelque sorte, dans le film Parthiban Kanavu qui offre un clin d’œil à la cinématographie tamoule dans la chanson Buck Buck Buck.

 

Nenjil Ore Alayam (Un temple dans le coeur)

Casting : Kalyan Kumar, Devika, Muthuraman
Réalisateur : Shridar
Compositeurs : Viswanathan-Ramamoorthy
Genre : Mélodrame

Le docteur Murali est totalement dévoué à son métier et au service de ses patients, nuit et jour. Son investissement personnel est tel qu’il en est venu à négliger sa vie personnelle et familiale. Sa mère désespère de ne pas le voir marié un jour et Murali semble noyer un chagrin d’amour dans son travail. Un jour, parmi ses patients, un homme atteint du cancer se présente accompagné de sa femme. Murali découvre alors que l’épouse de ce malade, nommé Venu, n’est autre que Sita, son ex-petite amie. L’émotion le replonge alors dans ses souvenirs et une belle histoire d’amour à l’issue malheureuse nous est alors révélée. Par la suite, Murali tente de prouver la noblesse de ses sentiments, alors que Sita, que ce dernier veut reconquérir, est au centre de cet échange silencieux, et que Venu ne tarde pas à avoir le puce à l’oreille. Qu’adviendra-t-il de ce triangle atypique ? C’est ce que nous expose le talentueux réalisateur Shridar. Nenjil Oru Alayam est un des premiers films tamoul à traiter du quotidien de la vie hospitalière. On y croise toute une pléiade de personnages attachants aux destins promis parfois à la fatalité. L’histoire de ces retrouvailles n’est donc pas l’unique intrigue du film et c’est là sa richesse. Nenjil Oru Alayam parle aussi du choix d’un médecin qui s’abandonne corps et âme au service des malades. Les chansons sont d’une beauté et d’une douceur rares, c’est très sûrement l’une des meilleures bandes originales de cette décennie et le film est une véritable ode à l’amour et la générosité. A voir absolument !

 

Paasam (L’affection)

Casting : M.G.Ramachandran, T.R.Rajakumari, Saroja Devi, Kalyan Kumar, Ashokan, M.R.Radha
Réalisateur : T.R.Ramanna
Compositeurs : Viswanathan-Ramamoorthy
Genre : Drame familial

Gopi apprend dès son plus jeune âge que son père s’est remarié en répudiant sa mère pour sa prétendue stérilité. De nature colérique, le jeune garçon est pris de rage après cette révélation et commence à nourrir une haine sans fin contre son père. Un jour, par le plus grand des hasards, Gopi est témoin d’une scène où un homme s’apprête à abandonner sa femme. Fraîchement affecté par l’ignominie de son père, le jeune garçon est insupporté par cette injustice. Touché émotionnellement au vif, il s’en prend violemment à lui en lui lançant une pierre et par malchance, l’individu, atteint à la tête, meurt sur le champ et l’enfant est envoyé en maison de correction. Il ne sera remis en liberté qu’à l’âge adulte après avoir purgé sa peine et sa mère le croit disparu. Le film s’attache donc à suivre la réapparition de Gopi dans la vie de sa mère. Paasam est un film poignant sur l’amour maternel, le destin de Gopi va le métamorphoser en quelqu’un de brutal et rustre, mais le souvenir de sa mère va le maintenir aux frontières du bien et du mal. M.G.Ramachandran y interprète un personnage attachant d’anti-héros au grand cœur. Un rôle en or pour un acteur habitué à la routine des films commerciaux, ne passez pas à côté de ce bijou d’émotion qui ne manquera pas de vous tirer les larmes. Magnifique !

 

Karnan

Casting : Sivaji Ganesan, N.T.Ramarao, Devika, Asokan, Savithri
Réalisateur : B. Ramakrishnaiah Panthulu
Compositeurs : Viswanathan-Ramamoorthy
Genre : Péplum, drame

Karnan est l’adaptation cinématographique d’un épisode du Mahabaratha narrant le tragique destin du fils illégitime de la reine Kunty. Le nom de cet enfant est Karna et ce film aborde les tourments de ce dernier qui parviendra à retrouver sa place au sein de sa famille, mais du mauvais côté. Karnan est l’aîné caché des Pandavas, opposés à leurs cousins Kauravas, pourtant, à la suite d’événements inattendus, Karnan se retrouve dans le camp adverse. Malgré sa générosité et sa bonté, son sens de la fidélité le mènera progressivement à sa chute. Je vous conseille vivement de lire la critique de Suraj qui sera bien plus détaillée que mon petit résumé. Je tenais juste à ajouter que Karnan est un film émouvant au-delà de sa dimension mythologique et traite de sentiments humains même si les personnages y sont quasiment tous des demi-dieux. Sivaji Ganesan est égal à lui-même, une interprétation aussi tranchante que bouleversante et face à lui, le seul acteur capable d’incarner justement le dieu Krishna, le légendaire N.T. Ramarao. Une kyrielle de stars les entourent et l’ensemble nous donne un des meilleurs péplums indiens jamais réalisé, pas pour sa forme mais son fond en or massif. Immense !

 

Puthiya Paravai (Le Nouvel Oiseau)

Casting : Sivaji Ganesan, Saroja Devi, Showkar Janaki, Manorama, Nagesh
Réalisateur : Dada Mirasi
Compositeurs : Viswanathan-Ramamoorthy
Genre : Policier

Thriller inspiré des films noirs américains des années 50, Sivaji joue le rôle d’un homme sombre et manipulateur qui pour arriver à ses fins a tué sa femme. Saroja Devi et Showkar Janaki endossent le rôle d’inspectrices venues mener l’enquête et confondre le coupable. Tout en explorant une facette du cinéma occidental, ce film garde toute son authenticité en "indianisant" le concept. Les chansons sont magnifiques dans un ton aux couleurs "cabaret" et Sivaji est bluffant dans ce rôle taillé sur mesure pour le grand acteur qu’il est.

 

Kadalikka Neramillai (Pas le temps de s’aimer)

Casting : Ravichandran, Muthuraman, Kanchana, T.S.Balaiah, Naguesh
Réalisateur : Shridar
Compositeurs : Viswanathan-Ramamoorthy
Genre : Comédie romantique

Ravichandran travaille chez Balaiah. Lorsque ses filles rentrent de l’université pour les vacances, elles se disputent avec ce jeune homme qu’elles ne connaissent pas, et exigent de leur père son renvoi. Aussitôt dit, aussitôt fait. Mais c’est sans compter sur l’aide du meilleur ami, joué par Muthuraman, qui va se faire passer pour le père de Ravichandran afin qu’il puisse récupérer son emploi. A cela s’ajoutent les chassés-croisés amoureux entre nos deux héros et les jolies filles du propriétaire. Tout cela va se compliquer avec l’intervention inopinée du père de Muthuraman, venu marier son fils. Le film a lui aussi connu un grand succès à sa sortie en salle. Le ton de ce film est particulièrement gai. On est dans la comédie légère et cela est très agréable. Toutes les chansons du film sont dans des tons très "yéyé" qui entrent bien dans la tête et qu’on se surprend en train de siffloter bien après la fin du film.

 

Enga Veetu Pillai (L’enfant du bercail)

Casting : M.G. Ramachandran, Saroja Devi, Nambiar, Pandari Bhai, S.V.Ranga Rao
Réalisateur : Tapi Chanakya
Compositeurs : Viswanathan-Ramamoorthy
Genre : Comédie

Tout acteur de Kollywood qui se respecte est forcément passé par l’étape "double rôle". MGR n’a pas échappé à la règle et dans ce film, qui est l’un de ses plus gros succès et un classique tamoul, il joue le rôle de deux frères séparés à la naissance et qui vont devenir en grandissant diamétralement opposés. L’un va vivre dans la maison familiale et va devenir peureux suite aux mauvais traitements qu’il subit de la part de son beau-frère Nambiar. L’autre frère grandit dans une famille humble et devient courageux. Les chansons sont de grands classique tamouls. Ce film a été repris au nord de l’Inde sous le titre de Seeta aur Geeta en 1972 avec Hema Malini.

 

Anbe Vaa (Viens, mon amour)

Casting : M.G. Ramachandran, Saroja Devi, Naguesh, Manorama
Réalisateur : A.C. Trilogachander
Compositeurs : Viswanathan-Ramamoorthy
Genre : Comédie romantique

Romance entre MGR et Saroja Devi. MGR est le propriétaire d’une belle demeure qui est louée par une riche jeune femme au caractère bien trempé. Il va se faire passer pour un touriste afin d’approcher et de gagner le cœur de la belle. Les chansons de ce film restent dans des tons très contemporains pour certaines mais la plupart sont mélodieuses et sont restées des grands classiques "oldies" du cinéma tamoul. Pour preuve, le clin d’œil du début de scène de Vikram et Vivek dans le film Dhool.

 

Thillana Mohanambal (La danse de Mohanambal)

Casting : Sivaji Ganesan, Padmini, Manorama
Réalisateur : A.P. Nagarajan
Compositeur : K.V.Mahadevan
Genre : Comédie romantique

Le film nous narre l’histoire d’amour contrarié entre une danseuse de barathanatyam (Badmini) et un joueur de nadaswaram (Sivaji). Ce film est toujours à ce jour une référence en films tamouls pour sa musique, pour les chorégraphies et surtout pour la prestation de Padmini. Elle nous offre deux numéros de danse classique magnifique typique du sud de l’Inde : le bharatanatyam. Très peu de films tamouls ont réussi à égaler cette perfection en termes de chorégraphie. Dans le désordre, et en en oubliant certainement quelques-uns, nous pouvons citer sans hésiter : Vanjikottai Vaaliban, toujours avec Padmini, Salangai Oli avec Kamal Hassan et Mayuri, film inspiré de la vie de Sudha Chandran, danseuse classique de bharatanatyam qui, suite à un accident, va perdre une jambe. Le rôle est interprété par elle-même.

 


Gandhi Tata :

Pasamalar (1961)

avec Sivaji Ganesan et Savithri

Rajashekaran ne vit que pour le bonheur de sa sœur Radha. Partis de rien, frère et sœur ont été soudés par les épreuves de la vie et leur amour fraternel semble plus fort que tout. Radha tombe amoureux du collègue de Rajashekaran et en bon frère responsable, ce dernier décide de la marier selon son souhait. Après le mariage, Rajashekaran s’élève assez rapidement dans son travail et fait fortune. A partir de ce moment, des différends éclatent entre les beaux-frères et Radha vit très mal cette situation. La voyant souffrir, Rajashekaran décide de léguer la totalité de ses biens à sa sœur et son beau-frère, pour s’éloigner d’eux et éviter du chagrin à Radha. Pasamalar est, à coup sûr, l’un des plus beaux classiques du cinéma tamoul, car malgré la longueur du film, on ne s’ennuie jamais. Enfin, le duo d’acteurs « monstre » formé par Sivaji Ganesan et Savithri interprète les rôles principaux avec autant de puissance que de justesse.


Pavamanippu (1961)

avec Sivaji Ganesan, Devika et Savithri

L’idée directrice de Pavamanippu est que derrière les façades de la religion et des castes, la fraternité et l’humanité prédominent toujours. L’histoire débute avec une énorme erreur qui conduit à la permutation accidentelle de deux enfants qui grandissent par la suite dans les communautés musulmane et hindoue brahmine, respectivement. Le temps passe, les enfants grandissent et le fils musulman tombe amoureux d’une chrétienne… Excellente interprétation, musique transcendante et scénario magique qui permet d’oublier le temps malgré la longueur du film et boire pleinement le message de tolérance véhiculé pour ce qui reste un classique de plus dans la filmographie himalayenne de Sivaji Ganesan.

Commentaires
11 commentaires
En réponse à Guiridja - le 20/06/2010 à 19:02

Oui moi aussi j’aime beaucoup les films Tamoul des années 50/60. Pour moi c’est l’âge d’or du cinéma et tout ces films sont devenus des classiques (idem pour les BO).

Laissez un commentaire :

Ferdinand LACOUR le 21/02/2015 à 04:28

Pour la vignette
du film PÂSSAM (1962) de T.R.Ramanna

(un MGR-T.R.Ramanna, de 62),

vous avez mis une photo d’un MGR-Sarodja Devi, de 1966,

cliché tiré, d’un autre très beau drame familial,

NAAN AANAIYTTAL réalisé par l’homme d’ ENGA VEETTU PILLAI,

"Tapi"Chanakiya.

Ferdinand LACOUR le 19/02/2015 à 13:51

En "dégageant" les parents de Kanamma (Manorama) vers Kasi, ville des pèlerins hindous, Ramaiya (Nagesh) pense avoir le champs libre, pour conquérir le cœur de sa belle, qu’il tente désespérément depuis des années d’amadouer !

Chose qu’il n’arrive pas, du moins, le pense t-il ainsi.

Mais la belle est déjà secrètement amoureuse du pauvre Ramaiya, mais elle feint de l’ignorer pour mieux le faire enrager !

C’est J.B. (MGR) qui les percera à jour !

Ferdinand LACOUR le 19/02/2015 à 10:19

La mort frappa rarement MGR, au cinéma.
Sur les 138 long-métrages que comptent sa filmographie, elle ne lui ravit la vie que 8 fois sur le grand écran.
PÂSSAM sera son troisième funeste passage pour "expédier" MGR, dans l’au-delà !

Ferdinand LACOUR le 19/02/2015 à 10:08

ENGA VEETTU PILLAI connut 2 autres versions.

La première, dans l’Andhra-Pradesh, en 1964, avec N.T.R., RAMUDU BHEEMUDU.

(La seconde, tamoule, est celle de MGR, en 1965).

Et enfin la troisième du nom, RAM AUR SHYAM, deux ans plus tard, en 1967, avec la star hindie, Dilip Kumar.

Elles furent toutes tournées par le metteur en scène "Tapi"Chanakiya.

Ferdinand LACOUR le 19/02/2015 à 09:55

ANBE VAA est la version tamoule d’un film américain de 1961, LE RENDEZ-VOUS DE SEPTEMBRE (COME SEPTEMBER) de Robert Mulligan, avec Rock Hudson et Gina Lollobrigida…

Ferdinand LACOUR le 19/02/2015 à 09:50

Une erreur s’est glissée dans l’article concernant le film ANBE VAA, l’unique collaboration de MGR avec la légendaire maison, La A.V.M.Productions, en 1966.

En effet, ce n’est pas Geetha, le personnage joué par la ravissante actrice B.Sarodja Devi qui loue la sublime villa de J.B. (l’industriel incarné par MGR), en son absence, mais bien Ramaiya (interprété par le grand comique Nagesh) veilleur de son état, dans un internat de jeunes femmes de Bangalore et durant les vacances scolaires, vient en renfort à Simla, aider son beau-frère, et sa femme (la grande soeur de Ramaiya) qui eux, administrent pendant toute l’année la maison fastueuse du milliardaire J.B.

La vraie raison est que Ramaiya cherche par tous les moyens de séduire l’élue de son coeur, Kanamma (Manorama) la fille de son beau-frère, qui ne se laisse pas faire du tout, à priori.

Ne voyant pas arriver de sitôt, le propriétaire des lieues, c’est à dire J.B., (c’est ce qu’il croit) Ramaiya suggère malicieusement à son beau-frère, de louer lucrativement l’immense villa, sans que J.B. le sache naturellement.

Le beau-frère franchit le pas, après de longues hésitations, il souhaitait partir à Kasi en pèlerinage avec son épouse.

Quand les premiers "clients" arrivent, c’est à dire, Sarodja Devi, ses parents et l’infirmière de la famille, le couple de majordome encaissent l’argent et prennent la poudre d’escampette pour Kasi, les laissant au soin de Ramaiya et de Kanamma.

Mais voilà, J.B., le maître du domaine arrive de manière inopinée…

D’abord en colère, puis de surprise en surprise, J.B. va "jouer" finalement très vite la carte de l’anonymat, de l’homme sans le sou, (du moins aux yeux de Geetha), pour savoir si il est aimé pour lui-même ou pour sa fortune.

Un jeu où il va finir par se brûler les doigts…

Mais avec MGR, au générique, il y a toujours le Happy end, de rigueur, propre au cinéma du "Puraitchy Thalaivar".

Venuga le 20/06/2010 à 16:50

quel film !!!
plus jamais on verra des film de tel genre…
et les chansons toujours agréble à écouter ..les paroles super….

Guiridja le 20/06/2010 à 19:02

Oui moi aussi j’aime beaucoup les films Tamoul des années 50/60. Pour moi c’est l’âge d’or du cinéma et tout ces films sont devenus des classiques (idem pour les BO).

Seeta aur Geeta le 23/04/2009 à 23:56

Tout simplement Merci, très belle sélection, à quand la suite…

Guiridja le 24/04/2009 à 08:34

A dimanche ^^

ganesh le 20/04/2009 à 13:51

Beau travail

Mes coups de coeur en plus des votres que je conseille à tous :

 Bale Pandian
 Gallatta Kalyanam ( le film tamoul le plus drole )
 Navaratri ( Sivaji et ses neuf roles)

Oui je suis un fan de Sivaji

Galerie