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Fantastikindia à Cannes, Vendredi 24 mai - J. 7

Publié dimanche 26 mai 2013
Dernière modification samedi 25 mai 2013
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Par Swiss-Bolly

Dossier Fantastikindia à Cannes, le journal de bord
◀ Fantastikindia à Cannes, Jeudi 23 mai - J. 6

Dernière journée sur la croisette avant mon retour à Paris demain. Le premier film de ce vendredi est The Immigrant, de James Gray. Le réalisateur surdoué qui nous avait offert Two Lovers et La nuit nous appartient est attendu avec impatience par le festival. Car The Immigrant , avec Marion Cottillard et Joaquin Phoenix en tête d’affiche, pourrait redistribuer les cartes des pronostics qui font fureur en cette toute fin de festival. Malheureusement, si le film est beau, mis en scène avec classe, il est beaucoup trop académique et ne dégage aucune émotion. Marion Cotillard domine le casting avec talent, alors que Joaquin Phoenix cabotine par moments et que Jeremy Renner est inexistant. Beaucoup trop poussiéreux pour espérer se détacher de la compétition.

Avant de découvrir enfin le très remarqué La vie d’Adèle, d’Abdellatif Kechiche, petit tour au marché du film afin de vous offrir à nouveau quelques affiches qui vous feront sûrement rêver…

Puis direction la salle du soixantième pour La vie d’Adèle, ce film va-t’il détrôner de mon palmarès personnel Inside Llewyn Davis, de Joel et Ethan Coen ? Rendez-vous dans 3h pour mon verdict… (Rassurez-vous, 3h ça passe beaucoup plus vite en mots qu’en minutes…)

Et voilà, 3h plus tard je sors enfin de la petite merveille d’émotion, de justesse et de sensualité d’Abdellatif Kechiche. Rarement l’amour, le désir et les corps ont été filmés avec une telle intensité, un film électrique qui parle de la vie, du désir, de la passion, mais surtout un film qui respire l’amour. Une claque, peut-être le moment le plus intense que j’ai vécu devant un film à Cannes depuis 3 ans. Comme l’a dit l’un de mes amis producteur : "si La vie d’Adèle n’est pas au palmarès, je perds ma foi en Steven Spielberg".
Pour me remettre de cette formidable projection, direction la Terrazza Martini pour la soirée du magazine Crash, alors que sur la plage on passe The Ladies Man, de Jerry Lewis. Et voilà, demain je quitte mon troisième Festival de Cannes.


Mais comme demain c’est aujourd’hui (il fallait bien que vous le sachiez un jour, j’écris mon journal de bord du jour le lendemain…), et bien j’ai donc vu ce samedi matin un tout dernier film, La Vénus à la Fourrure, de Roman Polanski avec Emmanuelle Seigner et Mathieu Amalric. C’est un excellent Polanski, qui réinvente le théâtre filmé dans un film drôle, surprenant et psychologiquement passionnant, avec en plus un excellent duo d’acteurs. Pas forcément la Palme d’or, mais pourquoi pas un prix de la mise en scène. Et d’ailleurs, si je terminais mon dernier journal de bord par quelques pronostics… allez, soyons fous !

Je donne ma Palme d’or à La vie d’Adèle, le prix du Jury à Inside Llewyn Davis, le prix d’interprétation masculine à Michael Douglas, le prix d’interprétation féminine à Adèle Exarchopoulos et le prix de la mise en scène à Roman Polanski. Ce ne sera pas forcément dans cet ordre, mais il me semble logique que l’on retrouve au moins sur le podium La vie d’Adèle et Inside Llewyn Davis. Je vous donne donc rendez-vous l’an prochain, et moi je m’en vais dormir quelques jours…

Et surtout restez attentifs, car prochainement vous pourrez découvrir les nombreux interviews des acteurs et réalisateurs rencontrés à Cannes !

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