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Housefull


Bande originale

Oh Girl You’re Mine
Papa Jaag Jaayega
I Don’t Know What To Do
Aapka Kya Hoga (Dhanno)
Loser
Oh Girl You’re Mine (O Boy What A Girl Mix)
Papa Jaag Jaayega (Insane Insomaniac Mix)
I Don’t Know What To Do (Shabbir’s Sexy 70’s Mix)

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Fiche IMDB
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La critique de Fantastikindia

Par Maya - le 1er juin 2010

Note :
(6.5/10)

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Les comédies indiennes ne font pas dans la dentelle on le sait, et celle-ci ne déroge pas à la règle, mais Housefull possède un certain charme qui mérite le détour. Car le film est doté d’un vrai scénario qui ne se limite pas à enchaîner des scènes grand-guignolesques mais sait également nous attendrir, et la brochette d’acteurs émérites qui figurent à l’affiche tiennent tous leurs promesses, ce qui n’était pas gagné quand on regarde les casseroles récentes de certains.

Arush (Akshay Kumar) est le plus grand malchanceux de la Terre, il porte la poisse à tous ceux qui l’entourent depuis sa naissance. Mais il est convaincu que le jour où il épousera une femme qui l’aime vraiment, sa malchance disparaîtra. En attendant, il enchaîne avec un calme olympien et une triste résignation les catastrophes qui s’abattent autour de lui. Son seul ami est Bob (Ritesh Deshmukh), marié à Heetal (Lara Dutta), peu enchantée à l’idée qu’Arush s’installe chez eux à Londres "pour quelques semaines". Mais Arush est tellement gentil qu’elle finit par l’accepter comme il est, et le présente même à son boss qui cherche un mari pour sa fille Devika (Jiah Khan)… Mariage ! Après 40’ de film, on se dit que forcément l’histoire ne s’arrêtera pas là. Car bien sûr la fiancée idéale c’est Sandy (Deepika Padukone), dotée hélas d’un frère réfrigérant et suspicieux (Arjun Rampal), et il faudra aussi composer avec le papa de Heetal (Boman Irani), persuadé que son gendre est Arush et qu’il est très fortuné.

Bref, ce n’est pas gagné pour ce pauvre Arush. D’autant plus que ce garçon déteste mentir. Comment survivre dans un vaudeville sans mentir ?! C’est là que Housefull arrive à nous surprendre : ses personnages sont dotés d’une vraie sensibilité, d’une candeur tout à fait rafraîchissante. Et c’est l’amour qui est au centre de l’histoire, au sein des couples mais aussi entre Heetal et son papa, entre Sandy et son frère, sans oublier l’amitié qui relie Arush et Bob, et bientôt Heetal et Sandy.

Housefull repose en grande partie sur les épaules d’Akshay Kumar. Celui-ci est d’une remarquable sobriété, il renoue enfin après des rôles calamiteux (Kambakkht Ishq,Chandni Chowk to China, Blue…) avec un personnage qui met en valeur ses capacités d’acteur. On retrouve ce qui nous attendrissait tant dans Namastey London ou Khakee. Deepika Padukone joue de mieux en mieux, Arjun Rampal confirme qu’il est excellent en méchant (et qu’il a une carrure impressionnante), le personnage de Bob nous réconcilie avec Ritesh Deshmukh (après Aladin) qui arrive même à être drôle, Lara Dutta est charmante bien qu’un peu effacée. Boman Irani est Boman Irani, s’il n’existait pas, que deviendraient les films indiens (de tous genres) ?

Il ne faut pas rêver, Housefull n’est pas non plus un chef-d’œuvre et il faudra du courage (si si) pour aller au-delà de la première heure qui est encombrée de scènes aussi lourdingues qu’inutiles (le tigre, Chunky Pandey en caricature d’Italien…). La tentation de planter là le film est grande. Accélérez au besoin jusqu’à l’arrivée de Deepika : la seconde partie est meilleure. Autre bémol : les clips racoleurs, les tenues hyper-courtes des filles et les chorégraphies aux déhanchés suggestifs qui détonnent avec le ton d’ensemble plutôt bon enfant (le mini short-pyjama de Deepika a manifestement beaucoup plu à Sajid Khan…).

Mais globalement, on passe un bon moment avec Housefull et sa flopée de bons acteurs. On va dormir le sourire au lèvres, un sourire qui persiste encore le lendemain… Dans un contexte où beaucoup de films passent à côté de ce simple objectif : nous divertir, c’est déjà pas si mal.

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