Il était une fois un guide touristique indien qui faisait visiter une ville d’Europe de l’Est à des touristes indiens.
Il tombe sur une touriste indienne en perdition, il essaie de s’en débarrasser parce que son métier n’est plus qu’un gagne-pain pénible, et qu’il n’a qu’une envie, se débarrasser des touristes casse-pieds. Raté, c’est la reine des casse-pieds. Et en plus il n’a aucune envie d’endosser le costume du héros prêt à sauver la vie des jeunes femmes en perdition, il a juste envie d’avoir la paix. Après quelques péripéties, il va se retrouver dans la peau du héros, et s’il assume ce rôle avec beaucoup de mauvaise volonté au début, il se laisse prendre au jeu, la casse-pied a beaucoup de charme bien sûr, et puis les méchants s’en prennent à lui aussi, il n’a pas vraiment le choix.
Franchement, c’est un flm sans grand intérêt, que seul·e·s les fans de Shah Rukh Khan pourront apprécier, et encore, on attend plus d’un tel acteur, le scénario n’est pas du tout à la hauteur. Jab Harry met Sejal est convenu, gentillet, on aimerait retrouver l’émotion, l’énergie, les surprises d’un Jab we met, mais là… on s’enlise. C’est laborieux, sans distance, inutile.
Plutôt agréable à regarder cela dit, Anushka Sharma et Shah Rukh Khan font ce qu’ils peuvent, mais l’émotion n’est pas au rendez-vous. Le scénario est trop conventionnel. Dommage !!!
C’est dit : "si Shahrukh Khan a percé dans les années 1990, c’est parce qu’il incarnait une alternative au personnage du macho qu’affectionnait alors le public. Il n’était pas préoccupé par l’affirmation de sa virilité et ne craignait pas de pleurer à l’écran".