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La critique de Fantastikindia

Par Maya - le

Note :
(4/10)

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Il était une fois un guide touristique indien qui faisait visiter une ville d’Europe de l’Est à des touristes indiens.
Il tombe sur une touriste indienne en perdition, il essaie de s’en débarrasser parce que son métier n’est plus qu’un gagne-pain pénible, et qu’il n’a qu’une envie, se débarrasser des touristes casse-pieds. Raté, c’est la reine des casse-pieds. Et en plus il n’a aucune envie d’endosser le costume du héros prêt à sauver la vie des jeunes femmes en perdition, il a juste envie d’avoir la paix. Après quelques péripéties, il va se retrouver dans la peau du héros, et s’il assume ce rôle avec beaucoup de mauvaise volonté au début, il se laisse prendre au jeu, la casse-pied a beaucoup de charme bien sûr, et puis les méchants s’en prennent à lui aussi, il n’a pas vraiment le choix.

Franchement, c’est un flm sans grand intérêt, que seul­·­e·s les fans de Shah Rukh Khan pourront apprécier, et encore, on attend plus d’un tel acteur, le scénario n’est pas du tout à la hauteur. Jab Harry met Sejal est convenu, gentillet, on aimerait retrouver l’émotion, l’énergie, les surprises d’un Jab we met, mais là… on s’enlise. C’est laborieux, sans distance, inutile.

Plutôt agréable à regarder cela dit, Anushka Sharma et Shah Rukh Khan font ce qu’ils peuvent, mais l’émotion n’est pas au rendez-vous. Le scénario est trop conventionnel. Dommage !!!

Commentaires
7 commentaires
En réponse à anonyme - le 18/11/2018 à 16:26

C’est dit : "si Shahrukh Khan a percé dans les années 1990, c’est parce qu’il incarnait une alternative au personnage du macho qu’affectionnait alors le public. Il n’était pas préoccupé par l’affirmation de sa virilité et ne craignait pas de pleurer à l’écran".

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Tsi. le 15/11/2022 à 10:45

Bonjour.
En complément de ce que j’ai déjà écrit,
Il faut regarder ce film comme une quête.
Il a véritablement la structure de conte de fée.
Bien que les entames des personnages ne soient pas définies au début du film, il s’agit de deux personnes à la recherche de leur soi intime.
Lui, d’un certain âge, ou d’un âge certain, a râté ses rêves, tout quitté en vain.
A-t-il réellement envie de poursuivre dans cette voie ?
Retourner au point de départ ou en finir avec la vie, car personne ne peut reprendre une vie depuis zéro.
D’autant plus inaccessible et irréalisable au fur et à mesure que la vie passe : on trimballe un passé de plus en plus grand.
Est-il condamné à jouer au dragueur impénitant qui, en réalité, contraste ou plutôt comble faussement un désarroi incommensurable.
Elle, jeune et libre, a-t-elle réellement envie de s’engager dans une vie, un avenir tout tracé, déjà défini et pas très joyeux, normé voire morne, sans fantaisie. Contrariant ou plutôt contredisant son caractère fantaisiste un peu loufoque.
Elle a encore une chance de ne pas râter le train en marche pour une autre destinée, elle le peut encore, à la croisée des chemins, étant encore jeune.
C’est ce qui est donc la situation initiale.
Ils sont là, tous les deux, à un point de bascule, sans vraiment en être conscients, mais avec ce sentiment vague que, dans ce quelque chose d’immuable, quelque chose pourrait changer.
Et là arrive l’élément dit perturbateur.
Elle a perdu sa bague, en réalité faux prétexte, lui, soi-disant dragueur invétéré, comme dit, donc également faux prétexte, face à cette jeune femme impétueuse qui va contrarier sa routine, qu’il ne supporte plus en fait, et qu’il tente de dévier en papillonnant.
Viennent ensuite les péripéties.
Voyages à travers des pays, voyages inutiles, certes, mais nécessaires pour que chacun fasse son voyage intérieur. Fasse son cheminement dans son for intérieur.
Afin que mûrisse en chacun d’eux leur quête personnelle.
Les voyages ont la longueur, ou plutôt le temps qu’il faut à l’introspection, à la recherche de ce qu’ils désirent vraiment au fond d’eux-mêmes.
Le temps nécessaire pour que remontent et (re)jaillissent leurs rêves, leur vraie personnalité profondément enfouis. Enfouis pour se conformer à une réalité qu’ils ne supportent pas et enfouis car ils sont persuadés que cela ne peut s’accomplir.
C’est un voyage intérieur.
Le dénouement surtout lorsqu’ils se rendent compte que ni l’un ni l’autre ne veut de cette vie qu’ils subissent, qui les contrarie, annile leurs espoirs, dans laquelle ils font semblant, ils en prennent conscience en tombant amoureux, ils sont face à eux-mêmes, chacun est face à soi-même.
Elle ne veut pas de cet avenir bien classique et bien tracé, sans grandes surprises, elle qui est fantasque, avec un homme qu’elle n’aime pas vraiment.
Lui, se rend qu’il n’est pas un dragueur incurable, le savait-il déjà que ce n’était qu’une façade, c’est seulement un homme sensible avec un cruel manque d’amour et un vide immense.
La situation finale, comme dans la structure narrative des contes : ils se marièrent et etc.
Il faut envisager de regarde cette romance avec ceci à l’esprit.
Et non pas d’une façon brute de décoffrage, très terre à terre, c’est-à-dire : le cinquantenaire désabusé qui tombe amoureux d’une jeune minette toute fraîche.
Non et non ! Vous vous fourvoyez en regardant de cette manière.
Il s’agit réellement d’une quête intérieure.
D’une prise de concience.
À bon entendeur, salut.

Tsi. le 13/10/2022 à 01:40

Et bien, moi, j’adore ce film ! Il est sensuel, romantique, passionnel, sentimental et j’en passe !
SRK est à fondre, il excelle dans ce rôle, à se demander comment il fait pour exprimer autant de sentiments amoureux, j’entends.
Et autant de sentiments tout court, d’ailleurs !
Comme dans Dilwale, qui a eu, de la part du ou de la ’’ critique ’’ de ce site que des choses écrites aussi hyper négatives !
Je préfère de loin tous les rôles de SRK depuis qu’il a franchi les 45 ans, en gros. Je trouve qu’il surjouait auparavant.
Là, non, il n’est pas bon, il est parfait, en plus d’être beau à mourir.
Mieux que lui dans le monde, je ne vois pas.
Anushka est délicieuse, drôle et malicieuse.
Et superbe !
Au fur et à mesure du film, les étapes dans la progression de leur amour sont parfaitement exprimées, représentés, jouées.
Leur chemin de vie également.
Ça m’a pris au coeur, aux tripes, à en rêver la nuit.
À m’ émouvoir jusqu’au tréfonds de l’âme.
C’est peut-être parce que je vis en marge de tout, sous les radars, légalement, j’ai seulement internet ’’ de moderne ’’, des livres, et la musique…
Le reste, je m’en contrefous !
Chacun entend et vit ses rêves comme il peut… ( Il veut ! )

Tsi. le 13/10/2022 à 10:36

PS. Jusqu’à Veer-Zaara, disons, plutôt vers la quarantaine, où il cesse ( SRK ) de surjouer, de grimacer quelque peu, enfin trop souvent, et surtout lorsqu’il en finit avec sa fameuse ’’ coupe mulet ’’ et grosse frange qui n’arrangeaient rien du tout, au contraire, c’est lui donnait l’air d’un abruti…
Enfin, selon certains ’’ cercles ’’, la ’’ coupe mulet ’’ ne reflète vraiment pas ’’ l’intelligence ’’ ( euh… Comment dire ? Le beauf’ à la française quoi ! À peu près. )

Tsi. le 13/10/2022 à 10:37

’’ Ça lui donnait .. ’’ oops, erreur.

Amalia S. le 28/05/2021 à 16:32

Moi, j’ai beaucoup aimé ce film, depuis la légèreté du voyage initiatique où, malgré tout, chacun se découvre peu à peu et reprend son destin en main à travers laquête anecdotique d’une bague, jusqu’au jeu des acteurs, Srk et Anouskka Sharma, complices et excellents.
Je recommande vivement ce film, élégant, divertissant et très intéressant .

Ranimaji le 14/03/2019 à 09:03

Qu’arrive t-il à Shahrukh qui depuis OmShanti Om ne produit que des films sans intérêt aucun ?
Nous étions nombreux à aimer ses romances qui nous amusaient’ nous ravissaient, nous faisaient oublier le gris de la France. Les musiques étaient belles, vivantes, prenantes. Les héroïnes magnifiques et lui, malgré sa tendance à surjouer était notre héros.
On dirait qu’il a perdu confiance en lui ou qu’il interprète mal les goûts du public

anonyme le 18/11/2018 à 16:26

C’est dit : "si Shahrukh Khan a percé dans les années 1990, c’est parce qu’il incarnait une alternative au personnage du macho qu’affectionnait alors le public. Il n’était pas préoccupé par l’affirmation de sa virilité et ne craignait pas de pleurer à l’écran".