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Kollywood : box-office

Publié jeudi 28 avril 2005
Dernière modification jeudi 6 mars 2014
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Par Suraj 974

Rubrique News
◀ Fantastikasia, cité dans le Figaroscope
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A Kollywood, le 14 avril, jour de l’an tamoul, est traditionnellement propice aux grosses sorties. Cette année n’a pas fait exception à la règle puisque 3 des stars les plus populaires du Sud se trouvaient en tête d’affiche des 3 sorties de la semaine. Kamal Hassan dans Mumbai Xpress, Vijay dans Sachin et, surtout, Superstar Rajinikanth dans Chandramukhi. Trois films tous différents, puisque le premier est une comédie bilingue hindi-tamoul et le second, une romance de lycée qui a pour originalité de comporter des stars de Bollywood au casting, soit Bipasha Basu, dont c’est le premier film tamoul, et Genelia D’Souza qu’on avait déjà pu voir dans Boys. Contre toute attente, il n’y a pas eu de perdant, tout trois ont réalisé de très bons scores.

Mais c’est surtout Chandramukhi qui a retenu l’attention, car il s’agissait du grand retour de la plus grande star du cinéma tamoul, le dieu vivant de ce cinéma : Rajinikanth (ci-dessus). Après l’échec de son film précédent, Baba, il se devait de redorer son image avec un succès. C’est semble-t-il réussi, puisque toutes les séances du film étaient complètes pour une semaine dès le jour de mise en vente des tickets, et il a comme à l’accoutumée drainé une foule considérable dans les salles. Un démarrage fracassant qui semble se maintenir, car le film est déjà considéré comme un HIT, 2 semaines à peine après sa sortie.

Après la fièvre du nouvel an, toute l’attention se porte désormais sur LA sortie la plus attendue, j’ai nommé Anniyan (l’étranger), le nouveau film de Shankar. Réalisé pour un budget ahurissant de plus de 30 crores (300 millions de roupies !!!), c’est le film tamoul le plus cher de tous les temps, et le film indien le plus cher de l’année devant Veer-Zara et son casting de stars. Si l’histoire est gardée farouchement secrète jusqu’à la sortie, on peut dès maintenant s’attendre à un divertissement de luxe comme Shankar en a produit tant depuis Jeans, Indian (Hindustani en hindi), ou encore Mudhalvan (Nayak en hindi). Vikram dans Anniyan
Le film fait d’emblée parler de lui par le mystère qui l’entoure, on ne sait rien du rôle principal joué par Vikram (Pithamagan). Ce dernier semble interpréter un personnage multifacettes, aux déguisements variés et plutôt inquiétants.
Le film compte côté technique tout ce qui se fait de mieux au sud de l’inde, voire en Inde tout court, avec Manikandan à la photographie (Main Hoon Na, c’est lui), Sabu Ciryl à la direction artistique (la reconstitution plus vraie que nature du Sri Lanka dans Kannathil Muthamital c’était lui aussi), mais surtout Harris Jayaraj à la musique (Kaakha Kaakha). Celle-ci, qui vient tout juste de sortir, est sans conteste l’une des meilleures de ce début d’année, à écouter d’urgence.

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