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Sivaji - The Boss


Bande originale

Athiradi
Style Song
Balleilakka
Sahana
Vaaji Vaaji
The Boss
Sahara

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La critique de Fantastikindia

Par Gandhi Tata, Guiridja
Publié le 12 mai 2008

Note :
(7.5/10)

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Le voilà ! Rajinikanth ! LA superstar du sud est de retour sur les écrans indiens !

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Quand Rajni pointe son index vers le ciel, ton heure a sonné !

Sivaji marque le retour du Big Boss de Kollywood et ça déménage ! Ses lunettes noires, sa dégaine d’enfer, son style inimitable, son charisme légendaire, bref un mythe vivant ! A l’apparition de son nom, la salle de cinéma de Pantin où on se trouvait pour l’occasion exultait, l’atmosphère était festive, c’était aussi intense, si ce n’est plus, qu’un concert de rock… Et enfin il apparaît, lance avec aplomb un chewing-gum qui atterrit dans sa bouche telle une lucarne de Ronaldo et là, on a senti nos tympans se déchirer, ce n’était plus une salle obscure mais un stade… on a frissonné et communié avec nos amis, euphoriques et vibrant d’une seule voix au rythme de ses apparitions. Cette ferveur est inexplicable, Rajni fédère toutes les générations sans distinction, son pouvoir d’attraction est magique… On s’est mis à hurler son nom, jusqu’à en perdre la voix, mais à la sortie, quel plaisir ! Quelle jouissance ! Un spectacle total !

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Ah ah ah ! ces barreaux ne tiendront pas !

L’histoire débute en prison où notre héros vient d’être incarcéré malgré un flot de protestations de soutien, mais qui est-il ? Pourquoi la captivité ? S’ensuit alors un flash-back qui revient sur le passé de Sivaji. De retour des Etats-Unis, ce brillant informaticien s’apprête à réaliser le rêve de sa vie : créer la fondation Sivaji, un centre hospitalier doublé d’une école de médecine totalement gratuite pour soigner les plus pauvres et offrir une chance aux étudiants sans ressources… Or les nobles intentions n’attirent pas forcément la faveur de tous, et Sivaji va l’apprendre à ses dépens en croisant la route d’Adhiseshan. Fondateur d’institutions similaires et frauduleuses, ce dernier voit en ce projet une menace à sa suprématie et décide de le contrecarrer. Cependant, décidé à faire le bien, Sivaji use de tous les moyens légaux et illégaux pour lancer les travaux… Y parviendra-t-il ?

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Le roi Sivaji

Sivaji-The Boss est la rencontre féconde de deux destins exceptionnels et étonnamment similaires : si Rajinikanth est la superstar incontestée depuis maintenant 30 ans, le réalisateur Shankar n’a jamais connu le déclin en 15 ans de carrière… Malheureusement personne n’est à l’abri d’un faux pas et l’affront fut cuisant. De ce fait en 2003, Rajni essuyait le plus gros bide de sa carrière avec Baba (un semi-échec en réalité mais impensable pour Rajni). Quant à Shankar, il voyait son Boys sombrer un an plus tard. La résurrection arrive la même année pour l’un comme pour l’autre : ainsi, 2005 est marquée par les cartons de Chandramukhi et Anniyan. AVM, le Yash Raj tamoul, a la bonne idée de réunir ces deux mastodontes pour le plus grand bonheur des cinéphiles. Le résultat est-il une réussite totale ?

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On parle de moi ?




Scénario & réalisation

La trame du film n’est pas des plus originale, sauf qu’au lieu de s’articuler sur deux parties, elle en présente une troisième, et, à la manière d’un menu, c’est un dessert-surprise absolument exquis et jouissif. On ne vous en dira pas plus… Les deux premières parties sont assez classiques, avec une toute première consacrée à la mise en place de l’intrigue principale agrémentée de romance, d’action et de comédie.

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Shankar en pleine direction

L’histoire nous présente dans un premier temps la mutation d’un homme en justicier, forcé d’user de la force pour combattre la corruption, ça vous rappellera vaguement Robin des Bois, où comment prendre aux riches pour une redistribution plus équitable. Mais transposé à notre époque, le problème du blanchiment d’argent se pose, ainsi qu’une question cruciale qui forme l’idée directrice du film : comment utiliser légalement de l’argent illégalement caché au Fisc par les riches contribuables ? Sivaji se charge de rendre la pareille à sa manière, et ça vaut le détour.

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triple boucle piqué avec fusil-mitrailleur à la main !

Côté mise en scène et réalisation, Shankar a revu son style pour l’adapter à celui de la formule Rajni. D’habitude, le réalisateur se concentre religieusement sur son packaging commercial en maniant habilement action, émotion et message social, ici il s’est employé à travailler sur la romance entre Sivaji et Tamilselvi et les situations comiques encadrées par un Vivek des grands jours. Cette routine pour satisfaire les fans a malheureusement accouché d’une première partie un peu lente ; ça commençait pourtant sur les chapeaux de roue avec la chanson d’introduction, l’apparition de l’héroïne, du méchant, les scènes désopilantes et les combats burlesques, mais passée la fluidité de l’ouverture, le film se traîne et manque cruellement de rythme, une critique inhabituelle pour un film de Shankar.

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Je ne manque pas de rythme moi… ! "Adadadadaaa assaitu-thu style !" (le style qui claque !)

On sent que ça ne coule pas de source et, de ce fait, ce n’est pas un film de Shankar mais un Rajni dirigé par Shankar. Heureusement, la seconde partie parvient à réconcilier les aficionados de la superstar et les amateurs de masala débridé ! Après l’entracte, le spectateur retrouve un Rajni "superhéros-justicier-revanchard" aux répliques et à la gestuelle fulminante ! Ca vole dans tous les sens, l’enchaînement est parfait et le tout se clôture en apothéose ! Shankar mérite des applaudissements, il rend ainsi une copie presque parfaite qui aurait gagné à être revue.

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Shaolin Rajni




Côté technique, l’équipe réunie représente l’élite du cinéma indien dans son ensemble et on était en droit d’attendre l’excellence à tous les aspects… C’est mission réussie avec quelques défauts mineurs.

La photo

Tout d’abord la photo, signée K.V. Anand (Khakee, Mudhalvan), est un régal visuel : les couleurs sont éclatantes et chaudes, le premier clip Ballelaka, filmé à la manière d’Adangaka dans Anniyan, démontre bien le calibre de la production. Anand s’est brillamment illustré dans les passages musicaux tournés en studio comme Vaaji, l’éclairage ingénieux et le travail en post-production nous donnant l’illusion d’être dans un véritable palais babylonien : que cela soit les pétales de roses, les détails des fresques, des costumes ou le décor, tout est rendu de manière somptueuse. Chaque clip semble avoir été conçu avec un souci esthétique particulier et avec une mise en valeur systématique de Shreya.

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Magnifique !



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Waaaaaaaaa ! (bouche bée, filet de bave)




La musique

Pour la musique, Shankar a renouvelé sa confiance à A.R. Rahman pour une B.O. éclectique où chacun trouvera son bonheur. La composition de la chanson d’introduction de Rajni reste une épreuve critique, car comme le single d’un album, elle doit accrocher le public. Inutile de dire que Rahman a relevé ce défi sans choisir la facilité du titre bourrin et bruyant, ici la musique folklorique met l’Inde profonde à l’honneur et fait la part belle à la voix de S.P.B. Vaaji est une démonstration vocale et musicale, de plus, il se voulait aussi grandiose que les décors, et au final, c’est devenu une valeur ajoutée aux énormes moyens de production. Nos tympans et nos yeux ont vibré à l’unisson, il est rare de voir une corrélation aussi parfaite entre le visuel et l’orchestration, c’est une belle illustration de la complémentarité du duo Shankar-A.R. Rahman. Les autres titres perpétuent l’esprit de variété voulu par le compositeur qui, au passage, s’est même permis d’expérimenter sur Style, un morceau déjanté mêlant rap et électro avec un Rajni aux looks démentiels ! du 100% fun !
Dans le rayon des thèmes musicaux, c’est du tout bon, chaque situation a été correctement agrémentée, ajoutant une certaine intensité aux scènes d’action. Rahman aime travailler avec les grosses pointures et reste une valeur sûre pour tout blockbuster, Sivaji en est une preuve criante, ou plutôt mélodieuse.

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pas besoin de gondolier, Rajni chante et dirige… wa ! wa ! wa !




Décors & costumes

Le directeur artistique, Thotta Tharani (Indian, Nayak) a utilisé l’énorme budget à bon escient, l’essentiel de son travail se situant dans les passages musicaux où les décors ont nécessité de gros moyens : le palais babylonien de Vaaji, les serres de Sahana, l’ambiance à la fois vénitienne et inspirée du film Desperado de Athiradee ; c’est coloré, démesuré et magnifique, il a grandement contribué au gigantisme de la production. Les costumes sont signés Manish Malhotra, le célèbre styliste a superbement habillé Shreya pour les séquences musicales, il s’est permis quelques excentricités pour les looks un peu flashy et farfelus de Rajni. Un relâchement vite corrigé par la suite, car il s’est surpassé et s’en tire avec les lauriers pour le reste. La superstar en jette, il est élégant et le mot "classe" semble retrouver tout son sens ici.

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une Babylone kollywoodienne




Chorégraphie de danse

Pas moins de quatre chorégraphes de danses (Prabhu Deva, Raju Sundaram, Raghava Lawrence et Brinda) se sont relayés pour faire danser Rajni, Shreya et une bonne centaine de danseurs. Il n’est pas aisé de diriger autant de monde et surtout composer quelque chose d’abordable pour la superstar qui, avouons-le, n’est pas super douée ; mais qu’importe, ça n’a jamais été son fort, mais il suffit de son incroyable présence pour rendre le plus rudimentaire flamboyant… La magie de Rajni ne s’explique pas ! D’ailleurs si vous regardez bien les clips, ce ne sont pas les danseurs qui bougent, mais la terre, sous l’impulsion de Rajni !

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la choré folklo en costume traditionel



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Le petit clin d’oeil à Chandramukhi avec la participation de Nayantara




Chorégraphie martiale

Pour terminer, on en vient à parler du chorégraphe martial, Peter Heins (Anniyan), dont l’ouvrage n’est pas exempt de fausses notes. Remarqué pour ses collaborations avec Gautham Menon (Khakaa Khakaa), on lui doit également les combats fortement inspirés de Fist Of Legend dans Anniyan ; mais cette fois-ci, il est allé piocher dans Le Secret Des Poignards Volants, Dragonball Z et diverses productions de Hong-Kong. Pourquoi ce manque d’originalité qui tue sa propre créativité ? Le résultat s’en ressent dans la cascade de voiture totalement ratée et ridicule, il se trouve aussi que c’est sa seule création originale. Mis à part cela, les bastons sont bien distillées, on a droit aux habituels combats matrixiens vus et revus, mais l’exécution est sans faille. De plus, Rajni s’en sort sans mal malgré son âge et tout le crédit va à la direction de Peter Heins (mention spéciale pour l’originalité et le fun du tout premier combat).


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"Mothai" boss en pleine action




Les acteurs

Du point de vue des performances, nul doute que c’est un Rajni show, mais avant de parler du jeu d’acteur, on peut se pencher sur le phénomène qu’il représente dans le paysage cinématographique indien : cité fréquemment comme l’équivalent de Big Bachchan, le second plus gros salaire asiatique après Jackie Chan est une véritable marque déposée, garantissant le succès d’un film sur la seule présence de son nom au générique ; Rajinikanth est une légende vivante capable de revenir des échecs les plus cuisants et, du haut de ses trente ans de carrière, il représente une partie de l’histoire kollywoodienne. Le charisme de l’acteur est intact et son aura ne cesse d’attirer des spectateurs de plus en plus jeunes qui n’ont même pas connu les années 90, ce lien qui l’unit au public est tout à fait spécial et n’a aucune barrière culturelle, que l’on soit tamoul, hindi, japonais ou même français, on ne peut s’arrêter à son apparence ou son look, le personnage exerce une fascination presque fanatique… Ce que l’on appelle communément la magie de Rajni. Le succès de Sivaji est essentiellement bâti autour de ce mythe et l’exploite au maximum. Qu’on achète une place de cinéma ou le DVD original, la motivation est la même, admirer son héros sous toutes les coutures, venir à bout des méchants, danser avec l’héroïne et nous apporter un message social. Ce genre de culte est incompréhensible pour le reste du monde, mais pour des millions de tamouls cet homme représente la réussite, le rêve indien, on dira même un exemple à suivre.

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Naturellement classe ! ramassez vos yeux

Après avoir évoqué la superstar, parlons à présent de l’acteur, totalement investi dans ce projet. Il porte le film de bout en bout sur ses épaules en nous donnant à l’écran tout ce qui a engendré le "mythe Rajni" pour le plus grand bonheur des spectateurs : il est tour à tour comique à en pleurer, agressif quand il faut, classe presque constamment… bref, un vrai bonheur. Rajni frime, se la raconte, ne loupe jamais son chewing-gum au vol. Mais là où un autre acteur serait parfaitement ridicule, lui s’en sort avec tous les mérites car il le fait de façon admirable et inimitable. Pour terminer, le mérite de Rajni est d’utiliser l’espace qui lui est imparti dans une scène sans faire de l’ombre à ses partenaires, on n’est pas dans la logique de la star absolue écrasant le reste du casting, il infuse au contraire une énergie positive qui harmonise et rend le tout bon enfant, on voit ainsi que tout ce beau monde a travaillé main dans la main en parfaite harmonie.

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Harley volante et guitare en l’air, il est là !



Venons-en ensuite à l’héroïne, second attrait du film, prétexte aux pauses musicales et comiques et principal atout de charme. On parle bien sûr de la jeune, flamboyante, gracieuse Shreya Saran ! D’ordinaire, les actrices d’un film de Shankar ont un rôle assez limité, se contentant d’être belles et de danser. C’est également le cas ici, à la différence que les scènes finales lui donnent l’occasion de se distinguer, et c’est une bonne surprise d’aller au-delà de sa plastique de rêve et d’apprécier son regard plein de détresse. Mis à part ça, il n’y a aucune dérogation à la règle, elle remplit parfaitement son contrat en insufflant tout le glamour requis pour une production de cette envergure. Elle est divinement belle, danse comme une déesse et sait aussi évoluer avec retenue, on peut rarement être aussi bien en phase avec le script.

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je ne sens plus mon pouls



Que serait un masala tamoul sans le second couteau comique et le redoutable antagoniste, sinon un roll sans chapelure, un naan sans fromage ou un Shah Rukh Khan sans ses larmes ? Vivek forme un duo comique tout à fait rafraîchissant avec Rajni, le timing est parfait et les vannes ne tombent jamais à plat, une bonne complémentarité qui sauve la première partie, mention spéciale au clin d’œil à Chandramukhi. Le rôle du méchant est assuré par un vétéran, ancien beau gosse des années 80 : Suman. A noter qu’il a déjà tenu l’affiche face à la superstar en reprenant le rôle de Shashi Kapoor dans le remake de Deewaar il y a 30 ans. Son look a été particulièrement soigné et, combiné à la musique qui accompagne chacune de ses apparitions, cela fait mouche. Ce n’est pas le méchant mal élevé et parfaitement laid, du style barbu moustachu ventru, auquel on nous a habitués. Non, lui, il a de la classe et il fascine. Suman donne parfaitement le change à la grosse pointure à qui il fait face.

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Gros pétage de plombs hihihi



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C’est le gros méyant ! oui oui il montre ses dents en plus




Sivaji : le personnage

Le but était d’offrir un divertissement familial exemplaire et toute l’équipe du film s’y est employée en récoltant le succès escompté. A commencer par Shankar, qui a conçu une intrigue simpliste au possible en accord avec son style et celui de Rajni. Le personnage de Sivaji est à la fois le super-héros intouchable Rajni Man et l’indien moderne engagé et visionnaire que chacun rêve d’incarner. Du coup, le héros fait rêver tout en restant accessible au plus grand nombre, du N.R.I. qui se reconnaît en ce professionnel de l’informatique de retour de l’étranger, au paysan de l’Inde profonde le voyant danser au milieu des champs en compagnie de villageois. En revers, cette dimension universelle donnée à des fins commerciales a quelque peu altéré l’ossature-type d’un héros de Shankar : Sivaji est un justicier, mais pas torturé à l’image d’Anniyan ; il perd cependant tout avant d’atteindre le sommet, un schéma coutumier pour les fans de la superstar.

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l’attaque du typhon, et ils volent comme des feuilles mortes !




The boss : la superstar

Qui dit Rajni, dit aussi forcément mimiques et punch lines, là encore le quota est largement atteint. Les répliques-cultes comme Tchuma adiruthu-illai ! ("Tu vas trembler !") fusent à profusion. La plupart des films de Shankar intègrent une critique sociale assortie d’une solution radicale, intelligente ou idéaliste, tout est dans la manière, et parfois l’héroïsme l’emporte au détriment du message comme c’était le cas dans Anniyan, Sivaji suit le même chemin. Même s’il nous montre certains travers de l’Inde et de la corruption qui gangrènent la société, ce n’est pas au peuple que le reproche en lui-même s’adresse. Shankar met en lumière les zones d’ombre d’une société manipulée et dirigée par les plus riches, il pointe du doigt les hauts fonctionnaires corrompus et cela à tous les niveaux de la société. Mais comme souligné précédemment, c’est un film de Rajinikanth avant tout et le maître mot est divertir. Donc entre deux punch lines où les méchants ramassent leurs dents et une pièce volante rattrapée avec la classe qu’on lui connaît, Sivaji trouve très vite la perle rare en la personne de Tamilselvi et c’est l’amour… Lutter pour une bonne cause, séduire l’héroïne et botter le derrière du méchant, beaucoup pour un seul homme… Mais sûrement pas pour Rajni, la superstar ! Derrière chaque grand homme, il y a une femme. Derrière chaque homme mort, il y a Rajinikant… On vous laisse donc imaginer le sort d’Adhiseshan !

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On tire ta mort à pile ou face :P




Conclusion

En tant que fans de la superstar, on a ainsi été comblé à tous les niveaux, Sivaji est un produit cinématographique de qualité avec quelques défauts, certes, mais un final éblouissant ! En revanche, d’un point de vue critique, on était en droit d’attendre quelque chose de plus consistant et cohérent, Shankar s’est plutôt mué en showman pour nous en mettre plein la vue. Où est le metteur en scène d’Indian ou le génial producteur de Kadhal et Veyil ? Sur le plan du scénario, le réalisateur pointe malheureusement aux abonnés absents… Mais nous avons Rajni, ses mimiques et son style détonant, une Shreya à la grâce presque irréelle, des vannes poilantes d’un Vivek en forme et une terrible B.O. d’A.R. Rahman, alors que demande le peuple ? Rien de plus. On en a eu en tout cas pour notre argent, on vous l’assure, pour l’avoir vu pas moins de trois fois au cinéma…

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Tu sais ce qu’il te reste à faire



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