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Tees Maar Khan


Bande originale

Badey Dilwala
Happy Ending
Tees Maar Khan
Wallah Re Wallah
Sheila Ki Jawani
Badey Dilwala - Remix
Sheila Ki Jawani - Remix
Tees Maar Khan - Remix
Wallah Re Wallah - Remix

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La critique de Fantastikindia

Par Maya - le 8 mars 2011

Note :
(3/10)

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Farah Khan aime tellement le cinéma qu’il semble être son principal sujet d’inspiration. Après le film dans le film avec Om Shanti Om, voici… le film dans le film avec Tees Maar Khan. Sauf que là, c’est un faux. Un faux film dans le film. C’est peut-être pour cela que le film (le vrai) sonne faux ??? Effet facile mais tentant, après avoir supporté deux heures de rebondissements laborieux et d’un Akshay Kumar au bord de la crise de nerfs. Usant.

L’idée de départ de Shirish Kunder, scénariste et époux de Farah Khan la réalisatrice, était pourtant sympathique (mais pas originale : le film est inspiré de After the Fox avec Peter Sellers) : un brigand (Akshay Kumar) décide d’attaquer un train bardé de policiers pour en voler le contenu, en s’appuyant sur des villageois qui attaquent le véhicule en pensant être les figurants d’un film sur l’indépendance de l’Inde. En vedettes crédibles aux yeux des villageois, le brigand embauche Anya Khan, sa petite amie, une item girl qui se prend pour une actrice, et Atish Kapoor (Akshaye Khanna), star sur le retour.
Entre les mimiques de l’un et les poses de l’autre, il y a quelques moments savoureux, même si le comique de répétition a ses limites.

Akshaye Khanna retrouve un rôle où il cultive l’auto-dérision, comme dans Short Kut – the con is on, ce n’est hélas plus une innovation, mais il fait cela très bien. Katrina Kaif est troooop crédible en nymphette évaporée qui en fait des tonnes, elle joue très mal avec une grande sincérité et c’est là qu’on réalise que, mais oui, c’est une véritable actrice. Et une danseuse à l’énergie communicative. Tees Maar Khan aura au moins eu l’intérêt de me les rendre sympathiques tous les deux. Ce n’est pas le cas d’Akshay Kumar. Il faut vraiment qu’il choisisse mieux ses scénarios et ses rôles, parce qu’après Singh is Kinng, Chandni Chowk to China, Kambakkht Ishk, Blue et Khatta Meetha, ça fait BEAUCOUP de casseroles en 3 ans ! En regardant Tees Maar Khan, on comprend pourquoi Shah Rukh Khan s’est fâché avec son amie Farah : pas fou le gars… Quand on est Don et qu’on vise le super-héros, pourquoi irait-on endosser le rôle d’un guignol de série Z ? Cela prouve que SRK sait lire les scénarios et déceler le plantage derrière une bonne idée (il a progressé en 10 ans…). Mais est-ce qu’Akshay Kumar était obligé d’en faire autant ? De trépigner et de hurler d’un bout à l’autre du film ? Je ne parlerai même pas de ses costumes, qui font reculer nettement les limites du grand n’importe quoi.

La musique de Vishal et Shekhar est plutôt sympathique, les clips aussi, mais cela ne réussit pas à rendre le film supportable. Précision : Salman Khan est très présent dans les promos, mais il n’est là que pendant un clip. En revanche, Akshaye Khanna est étrangement absent du matériel promotionnel, alors qu’il est un des rares atouts du film… Cela reflète bien l’esprit de Tees Maar Khan : du marketing, du vent et rien d’autre.

Pour résumer Tees Maar Khan : le comique est hyper-lourdingue, les situations sont caricaturales, les villageois sont pris pour des abrutis, les policiers aussi, et la bande de pieds nickelés qui les manipulent sont sordides. Les vingt dernières minutes sont un peu plus agréables, l’heure du remords résonne doucement, mais trop tard, le spectateur épuisé n’a qu’une hâte : que ça s’arrête !

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