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Jab Tak Hai Jaan

Traduction : Jusqu’à mon dernier souffle

Bande originale

Challa
Saans
Ishq Shava
Heer
Jiya Re
Jab Tak Hai Jaan

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La critique de Fantastikindia

Par Mel - le 13 novembre 2012

Note :
(8.5/10)

Article lu 8534 fois

La pétillante Akira Rai (Anushka Sharma) est une jeune apprentie journaliste venue au Ladakh pour essayer de décrocher un contrat avec la chaîne de documentaires Discovery Channel. Elle a fait un de ses paris idiots qui ont encore un sens quand on a 21 ans : celui de plonger la tête la première dans un lac. L’eau est glacée et elle se serait noyée sans l’intervention miraculeuse du Major Samar Anand (Shah Rukh Khan), démineur dans l’armée indienne. C’est un homme taciturne de 38 ans, qui méprise volontairement les précautions lors du maniement des explosifs, ce qui lui vaut les surnoms de "trompe-la-mort" ou de "celui-qui-ne-peut-pas-mourir".

Samar la ramène sur la berge, lui donne un thé chaud et la laisse en plan sans un mot. Elle se retrouve seule, emmitouflée dans une des ses vestes militaires. Dans une poche, Akira tombe sur un petit carnet. L’histoire qu’elle y découvre est celle de la rencontre, dix ans plus tôt à Londres, de Samar et de Meera Thapar (Katrina Kaif). A l’époque, Samar courait les petits boulots et chantait sa joie de vivre dans les rues pour quelques pièces. Meera venait de finir des études brillantes et s’apprêtait à prendre la succession de son père à la tête d’une importante entreprise de distribution.

Un soir où Samar déblayait la neige devant une église pour 4£ de l’heure, il aperçoit Meera se précipiter à l’intérieur. Il la surprend au pied de l’autel en train de faire une prière en forme de marché : elle n’épouse pas Roger, le jeune homme qui lui est destiné, et en échange, elle renonce aux fourrures qu’elle aime tant…

Dévoiler plus avant cette histoire d’Aditya Chopra ne serait pas rendre justice au dernier film de son père Yash Chopra. Car si c’est une fois de plus dans la carrière de ces deux hommes, une histoire d’amour éternelle et intemporelle, son déroulement et au final la multitude de détails qui la composent participent du grand plaisir à suivre ces trois personnages à Londres, au Ladakh et au Cachemire. Et alors même que le récit est linéaire et sans détours, son souffle nous emporte près de trois heures durant sans qu’on voit le temps passer.

Jusqu’à Mon Dernier Souffle ne présente pas un triangle amoureux traditionnel, mais une figure assez récurrente dans les œuvres des Chopra. A l’image de Veer-Zaara , il nous donne à voir un couple que le destin rapproche irrémédiablement, mais aussi qui le sépare cruellement. Le troisième personnage Akira, comme Nisha dans Dil To Pagal Hai ou Preeti dans Dilwale Dulhania Le Jayenge, ne peut pas lutter ni même s’immiscer dans l’histoire de Samar et Meera. Cela n’en fait pas pour autant un personnage secondaire. C’est elle qui révèle les non-dits et provoque le dénouement. C’est aussi elle qui apporte de la légèreté et de la joie de vivre dans un univers par instants mortifère.

En forme de clin d’œil à son réalisateur de 80 ans, Samar dit à un moment : " C’est étonnant comme la ville (Londres) rajeunit à mesure qu’on avance en âge.". Car le ton de Jusqu’à Mon Dernier Souffle est résolument contemporain, à l’image d’Akira, qui du haut de ses 21 ans poursuit allègrement et ouvertement Samar de ses assiduités ; ou Meera qui embrasse Samar avant qu’ils se retrouvent pour la nuit dans sa belle chambre mansardée. Et si le film ne dépasse pas bien sûr les limites de la convenance, il installe pourtant la modernité au cœur même du drame.

Ce ne sont donc pas comme dans les films de l’âge d’or du cinéma indien, les conventions, la tradition ou les familles qui séparent les amoureux. Il s’agit de la crainte intemporelle et universelle de Dieu (ici Jésus). Au premier abord déconcertant pour un spectateur qui vit dans un pays où la religion est sur le déclin, le comportement de Meera résonne étonnamment en écho aux grands drames occidentaux chrétiens. Il le fait heureusement avec légèreté, sans tomber dans une bigoterie prosélyte qui aurait pu être rebutante.

Meera est en réalité le personnage central du film. Comme Zaara, Pooja ou Chandni, c’est une héroïne typique du cinéma de Yash Chopra. C’est vers elle que tous les regards convergent, et qui décide seule du dénouement. Samar se trouve emporté par les choix de Meera. On retrouve ici un Shah Rukh Khan en retrait par rapport à des personnages féminins forts, comme cela avait été le cas dans ses plus grands rôles romantiques, de Kuch Kuch Hota Hai à Kabhi Kushi Kabhie Gham en passant par Dil Se…. Mais il n’endosse pas une nième fois ses rôles de Rahul ou de Raj. Il est léger et insouciant dans la première partie, parfois dur et cynique dans la seconde, tout en interprétant les deux époques avec retenue. Cela le rend particulièrement touchant et compense en grande partie le fait qu’il ait parfois du mal à jouer à 47 ans un personnage de 28.

Anushka Sharma, au contraire, a tout à fait l’âge et le physique du personnage exubérant qu’est Akira. Ses émois de jeunesse pour ce vieux bourru de commandant Anand sont tout à fait charmants. Son ambition dévorante, son œil qui brille et son sourire éclatant font vraiment plaisir à voir. Ils offrent un contrepoint formidable à la tristesse de Meera. Elle sait être aussi émouvante et ses larmes nous rappellent celles de Nisha dans Dil To Pagal Hai .

En étant centré exclusivement sur trois personnages, Jusqu’à Mon Dernier Souffle ne laisse que très peu de place aux second rôles. Rishi Kapoor et son épouse Neetu Singh font pourtant une apparition remarquable dans les rôles d’Imran et Pooja, les vieux amants adorables. Quant à Anupam Kher dans le rôle du père de Meera, il n’est présent à l’écran que quelques secondes.

Katrina Kaif interprète une Meera qui nous montre une palette de facettes et d’émotions impressionnante. Elle est tour à tour une jeune fille sage, une jeune femme délurée, une amoureuse transie, jusqu’à presque une veuve. Elle parvient à nous surprendre et nous émouvoir comme jamais. Dans certains passages, elle a des airs de Liz Taylor jeune qui sont vraiment merveilleux. C’est également une beauté inaccessible avec des côtés de femme fatale comme il n’y en a pas aujourd’hui dans le cinéma indien. Elle irradie complètement l’écran dans la chanson Ishq Shava, et plus encore dans ce qui s’apparente à un formidable dance-battle juste avant. Shah Rukh Khan est en retrait dans ce morceau fantastique, et pour une des rares fois de sa carrière, on ne le voit pas.

Jusqu’à Mon Dernier Souffle comporte cinq morceaux chorégraphiés, quatre d’entre eux étant placés dans la première partie. Ils ont été composés par A.R. Rahman sur des paroles de Gulzar. Leurs mélodies sont également utilisées comme musique de fond. Sans être époustouflantes, les chansons sont très agréables à l’oreille et elles s’intègrent parfaitement au déroulement du film.

Yash Chopra est décédé dans les jours qui ont suivi la fin du tournage, mais ce n’est pas seulement pour lui porter un dernier hommage qu’il faut voir Jusqu’à Mon Dernier Souffle. Il est sous-titré "Une Romance de Yash Chopra" et c’est exactement ce qui nous est donné à voir. Ce n’est pas un drame romantique torturé, mais une histoire d’amour magnifique qui vit dans le cœur du spectateur longtemps après l’avoir vue.


Bande-annonce

Commentaires
17 commentaires
En réponse à Lalita - le 11/12/2012 à 12:07

C’est curieux, on dirait qu’il y a peu de gens qui l’ont vu. Je m’attendais à plus de réactions pour un film de SRK…

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Amalia S. le 05/11/2021 à 21:33

Bravo et merci à Tsi pour son analyse originale qui rend grâce , entre autres, au talent indéniable d acteurs comme Shah Rukh Khhan et Anushka Sharma ( désolée, Mel, pour Katrina Kaif qui décidément, au fil des.films, n’assure.pas ..). Ce film est à peut-être et sûrement à re-découvrir.

Tsi. le 25/02/2022 à 23:52

Merci bien, Amalia !!
Je me suis relue, du coup.
J’ai eu un éclair de génie lol, je ne me souvenais plus avoir fait une telle analyse !
Il faut dire que je débats souvent sur le net.
Amalia, j’ai re.re.regardé le film, ça ne passe pas avec Katrina, il n’y a rien à faire.
Mêmes impressions dans d’autres films, elle est assez ’’mauvaise’’ actrice et n’a pas de peps.
En revanche, Anushka est remarquable dans différents rôles.
J’adore cette jeune femme.
Dans le film Zero, dit raté pour la critique, elle crève aussi l’écran dans son rôle pas du tout facile d’une jeune femme très brillante et handicapée, en fauteuil avec la bouche déformée et une locution difficile, par le fait.
Elle a grave assuré !
Elle est tellement éclatante que l’on en oublie ses handicaps.
En revanche, SRK y joue un personnage ridicule, trop même, pour entrer dans l’histoire, bancale, cela dit au passage.
Voilà pour la petite histoire.
À bientôt !
Tsi.

Tsi. le 21/09/2021 à 10:13

Merci pour le commentaire et les avis de tous. J’ai beaucoup aimé ce film, malgré les ’’ trucs qui clochent ’’. Je pense que Katrina K. est une grave erreur de casting, ou bien c’est volontaire, je m’explique : si le but était de montrer un Samar obsédé par la résistance d’une femme et/ou par un défi à ’’ Jésus, un dieu ’’, plus que par le côté sexy, le désir, c’est réussi, car Meera n’est ni sexy, ni expressive, ni glamour, ni… ( Bref, les goûts et les couleurs, je ne la trouve même pas jolie…). Autant être attiré par une bonne soeur, c’est réussi, dans ce sens, et effectivement, Katrina fait le job… Une bonne soeur n’est pas sexy. Donc, inversement, si cette persistance de l’amour de Samar est le désir, la beauté extérieure et intérieure, et tout le toutim, c’est râté, car Katrina n’a rien d’attirant. Ni en tant que Katrina, ni en tant que Meera. Donc, premier ’’ truc qui cloche ’’, c’est qu’un Samar, SRK sexy à mourir, glam à un point que…, attirant comme un a(i)mant, est difficilement crédible en amoureux d’une ’’ bonne soeur froide comme un glaçon ’’. Ensuite, comme d’autres l’ont écrit : que de bombes, sans terroristes, sans ’’ décor ’’ de guerre ou de révolution. Un peu risible, ce héros, véritable deus ex machina, même pour la bombe à Londres… Il arrive toujours tel … Zorro ! Enfin, la jeune rayonnante et très sexy, là on peut le dire, Akira- Anushka, crève l’écran et j’aurais bien vu Samar la dévorer toute crue, mais celle-ci en baroudeuse-militaire, peu crédible, surtout en short et débardeur léger.léger, elle aurait été mieux en soldate, ce qui n’aurait rien ôté à son charme débordant. Au passage, je tiens à dire qu’une fille dégourdie n’est pas un garçon manqué, rhalala, ces vieilles idées reçues ! Une fille dégourdie est … une fille dégourdie ! Pas besoin d’y accrocher une quelconque masculinité, les femmes peuvent être tout, les hommes n’ayant pas le monopole de la débrouillardise, du coulot et j’en passe, vous m’aurez comprise. Bref, j’ignore, en réalité, le message du film. Si ce n’est que le héros est plutôt en lutte contre dieu. Ce n’est pas une histoire d’amour, c’est un défi contre ’’ le destin ’’. Selon moi, c’est vraiment un truc religieux. Ne pas céder au diable, incarné par Akira, pour mieux entrer dans un ordre religieux incarné par Meera. Ce ne sont pas les trois minutes de changement d’optique, vers la fin, qui pèsent sur la balance. Qui transforment Meera en un être sexy, attirant, glamour.. car elle fait encore la gueule… Donc, c’est vraiment à se demander si ce n’est pas une histoire de morale religieuse. On a peine à croire que ce beau Samar reste autant de temps amoureux d’un iceberg et ne cède pas à un volcan. C’est très étrange si l’on conçoit le film à travers le prisme de l’amour. Tout au moins, en vision occidentale. On a peine à y croire et le héros fait peine à voir, à se sacrifier, avec un tel chemin de croix.
J’ai regardé le film plusieurs fois mais pour le plaisir des yeux. Pour SRK et Anushka.
En espérant aussi, peut-être ( LOL ) que le film change et que Samar part en vrille pour Atika.
J’ai adoré les musiques et les sublimes paysages !
Une question : comment Atika pervient au rocher sans se mouiller, sans nager ou autre ? Mystère…

Amalia S. le 03/08/2021 à 20:34

Il y a une erreur de casting monumentale, selon moi, dans ce film : Katrina Kaif dans un des rôles-cles. Dans ce film, elle est plutôt transparente, au regard souvent vide et on ne saurait imaginer la passion qu’elle peut inspirer et surtout pourquoi le personnage de Shah Rukh Khan ( Amar) la préfère jusqu’au bout à Akira, si expressive et si pleine de vie..
L’ histoire de la promesse à Dieu me semble un peu tirée par les cheveux et je préfère grandement Amar dans sa période militaire même présenté comme "l’homme qui trompe la mort", (plus nuancé, plus complexe, plus interessant) à celui d’employé multitâches londonien…
Bref, divers éléments m’ont empêchée dans ce film de vraiment l’apprécier. Yash Chopra n’a pas signé là son chant du cygne. Heureusement pour lu, il avait réalisé le chef-d’oeuvre Veer-Zaara, sans erreur de casting, cette fois la et globalement bien plus fort.

Noella le 09/04/2013 à 08:24

Effectivement Meera est le personnage central mais j’ai regardé et reregardé ce film en me disant que ce film contemporain n’est pas une romance comme les autres films faits par Yash Chopra et son fils .Et c’était bien un homme et non un jeune homme qui devait être opposé à Meera, Shah Rukh a eu raison de ne pas chercher à avoir l’air "jeune" car Meera ne pouvait pas craquer pour un "jeune" mais elle craque pour la figure masculine opposée à celle de son père , l’amant "indien" qui l’a amenée à devoir renoncer à sa mère, elle même condamnée par une promesse ignoble, celle de de plus voir sa fille .Car "l’amour" n’est pas une bonne chose mais une trahison , mis à part l’amour exclusif paternel .Ce n’est pas non plus de l’amour au sens habituel des films indiens mais bien un désir érotique qui est le moteur de Samar :la jeune fille des milieux huppées ne l’attire pas , ne l’intéresse même pas véritablement mais cette "froide résistance" si ,car il la désire pour cela .Et il crée des situations pour que cette résistance tombe, parle dans ce sens et refuse le reste .Elle se laisse "étreindre" , approcher mais résiste de nouveau immédiatement , en opposant la "petite fille" à Samar :ce dont aucun homme ne veut érotiquement voir entre lui et son désir car "c’est débandant" , il deviendrait soit l’ami , soit le père et il le refuse tout net .C’est extrêmement bien joué par Shah Rukh dont en fait c’est le rôle le plus sexuel de sa carrière et nul besoin de sexe montré pour que cela le soit, mais dans le langage du corps et le rapport mis entre eux .Le baiser aurait dû avoir lieu , dans un film occidental, quand il est certain qu’elle veut franchir la ligne après la rencontre avec la mère .Mais c’est aussi cette scène avec les deux hommes en arrière plan , s’amusant ensemble qui cadre Samar de manière claire dans le rôle de l’amant et non du fiancé .C’est d’ailleurs ce qui est montré de leur relation mais aussi la seule qui peut leur permettre d’être ensemble malgré leurs différences sociales, culturelles etc , car c’est cela qui fait que ce n’est pas une histoire d’amour entre deux personnes : il n’y a pas de ponts , de liens entre eux comme c’est le cas quand on n’aime pas seulement d’une manière érotique, donc sexuelle.Ce type de relation d’ailleurs permet de passer outre l’absence de liens .La course de Meera vers lui, cette course folle est bien emblématique de cela et aussi de l’emprise qu’il a sur elle, de ce rapport masculin qui décide de quand et où , lorsqu’il lui montre l’heure et la laisse "essoufflée" dehors …Une passion érotique classique comme nous en avons plein et bien entendu mortifère car c’est bien ainsi en Occident que nous les avons codées et intégrées : l’érotisme et la mort vont de pair .Comme si dans son dernier film Yash Chopra montrait ce qu’une partie de public indien veut aussi maintenant, une histoire linéaire , centrée sur le seul désir des protagonistes , sans véritable histoire personnelle comme Akira , uniquement dans le présent et sur leur destruction , loin de ce que Shah Rukh justement a interprété …Personnage auquel il renonce autant que le réalisateur qui abandonne son style de narration . Akira est effectivement l’avenir et le présent , la relation la plus intéressante car la confrontation entre deux générations d’acteurs qui "jouent" réellement ensemble et qui se disent un mutuel "respect et amour" dans la scène de séparation .Meera ’l’inaccessible" non par rapport à sa relation religieuse, mais par rapport à son incapacité à vivre ce moment présent , tout comme Samar dans son obsession d’un passé heureux qui n’a pas véritablement eu lieu , qui était une parenthèse , ne seront jamais heureux et malgré la demande de mariage conventionnelle finale , ce mariage est tout sauf une promesse de bonheur .Deux individus au milieu d’un pays en guerre seuls , deux souffrances qui s’unissent … C’est aussi sans doute , ce que montre notre cinéma depuis toujours et il n’a jamais été source de bonheur , de joie et de vitalité en montrant cela .. Yash Chopra le sait très bien et son casting est incroyablement judicieux .Barfi et la niaiserie que cela propose comme rapport au monde ,tout cela augure de cette perte d’un cinéma qui était en lien avec une société et proposait "un souffle vital" très éloigné de l’injonction " aime -moi" !

Noella le 03/04/2013 à 18:33

Des filles qui se pourrissent la vie pour rien, mais surtout en se tournant vers Dieu, dans la trentaine , j’en connais de plus en plus , mais si en fait elles attendent un Samar, cela leur prendrait plus de temps pour se "décoincer" ; pour une fois la "métamorphose" m’a semblé trop rapide ..Des bombes sur une dizaine d’années, il y en a effectivement .Par contre, j’ai aimé cette révolte contre Dieu, c’est une première. Et ce personnage féminin si joyeux mais justement de fait pour l’amour de la vie . Je ne comprends pas pourquoi A. Chopra a tenu a donné un âge à Samar :il aurait été plus simple d’en faire un soldat qui aurait choisi de quitter l’armée suite aux craintes de sa mère pour sa vie , et qui tente de vivre à Londres , plutôt qu’un jeune homme ; cela ne changeait rien au personnage ni à l’histoire d’amour, mais le personnage de Samar y gagnait ..Il y a tout de même de beaux moments , de nouveau , d’une grande justesse relationnelle .

Marine le 05/02/2013 à 14:37

Bon, je n’ai pas été emballée. Mais c’est souvent le cas avec les films de Yash Chopra (mis à part Chandni) où l’histoire me laisse souvent froide. J’ai trouvé le film sympathique mais sans plus.

Pour ma part, j’ai trouvé SRK plus crédible en militaire mûr qu’en jeune premier, mais vu son âge, cela n’a rien d’étonnant. Anushka est agréable à voir. Mais la scène que j’ai trouvé la plus sympa c’est celle où l’on voit Rishi Kapoor et Neetu Singh.

Les images sont belles, même si voir Katrina en mini jupe dans Londres… ça me fait de la peine pour elle, elle a du avoir froid. Lol. Quant à la musique… sans plus.

Concernant le scénario, je suis, comme d’autres, étonnée de la scène de la bombe à Londres. Ce n’est pas très réaliste.
Par contre je n’ai aucune peine à voir Meera quitter Amar suite à un "deal" avec Dieu. Pas forcément pour une question religieuse mais plutôt parce qu’aujourd’hui, les gens ont tendance à se pourrir la vie eux-même pour un rien.

Fil le 22/01/2013 à 13:47

J’étais un peu sceptique avant d’aller voir ce film à Lille. Trop d’attentes et de critiques positives pour ne pas engendrer une deception.
Mais bon, SRK et Anushka Sharma, un film de Yash Chopra, et visible près de la Belgique, impossible de ne pas y aller.
Après le film, pas de regrets, magnifiques paysages, SRK est parfait dans ses "deux" roles, Anushka fait son role habituel de garçon manqué avec conviction et energie.
Je ne suis pas fan de Katrina, je ne dirai pas que je boycotte un film dans lequel elle est, mais bon, c’est pas pour elle que j’irais voir un film. Dans celui-ci, elle a son role habituel, la fille cool, NRI, friquée, mais j’y ai vu plus d’émotion que d’habitude, je l’ai trouvée à sa place dans ce film. (Bon, c’est pas Vidya Balan ou Kareena qui parfois me surprennent en changeant totalement de role).

Quant aux chansons, je les ai trouvées agréables.

Un grand film pour moi.

PS : Petit avis personnel : Je n’ai pas compté le nombre de bombes dans le film, par contre pas un seul terroriste dans le film… Samar Anand (SRK) semblait chaque fois être le seul à savoir où était le détonnateur, le piège, même si la bombe n’était pas visible, et quand il est à Londres, il y a une bombe dans un train, j’en ai déduit que …

lalita le 21/01/2013 à 00:16

Moins pire que prévu, franchement pas si naze… mais juste avec un chouilla trop de chichis et de conneries :-)

C’est vrai que la romance Made In Bollywood a besoin de s’accompagner de longues courses en robe orange dans un Londres à -3°, ou de promesses ad vitam eternam dans une église, ou de choix peu judicieux capable de faire perdre toute une vie à un couple qui a déjà si peu d’atouts pour lui … mais bon sang ! Avec tout le respect que je lui dois, on a beau s’appeler Chopra (RIP), on peut faire plus simple et obtenir un film aussi touchant, peut-être plus… et engager un scénariste avec plus de jugeotte aussi… Les personages féminins ont tous évolués : Meera/Katrina Kaif fume et couche, Akira/Anushka Sharma couche et veut se faire Anand/SRK (SRK FAIT DES BISOUS SUR LA BOUCHE !) qui contrairement au Raj des 90’s n’hésite à se faire sa copine ! D’où sort cette histoire de serments à Dieu ? Naze de chez naze… On a vu pire raison de jeter l’homme de sa vie tout de même : pour une fois que ni la caste, la famille, le destin ou la religion n’émettent d’objection… pas la peine de s’interdire de vivre soi-même (et pas la peine de dire que c’est la faute de Dieu, il n’a rien dit de tout le film !)

Autre chose : bon sang, combien de bombes doit-on désamorcer par jour pour être tranquille au Ladakh ? Heureusement qu’il suffit de les débrancher ou de couper le fil bleu pour les mettre HS… phew… .

Concernant les acteurs : SRK joue bien pour le coup et a pour une fois l’âge du rôle ! Une idée qu’il devrait sérieusement penser à creuser, tout comme celle de la barbichette, pour orienter sa carrière de la meilleure façon possible. Le jeu de Katrine Kaif comporte autant de nuances qu’une page blanche… pas terrible. Anushka Sharma fait plaisir à voir, elle saute partout, n’a jamais froid, se balade en raz-cul dans une zone en plein trouble… bref la stupidité de la jeunesse dans toute sa splendeur.

Pour conclure : film sympa, sans plus. L’heure n’est (presque) plus à l’amour naïf dans les montagnes suisses. Les 90’s sont terminés, les héritiers de Sieur Chopra vont devoir faire évoluer ce style de romance…
place à Dhoom 3 !

Brigitte LK le 05/02/2013 à 22:45

votre commentaire m’a bien plu et surtout m’a beaucoup fait rire. Des chichis et des pactes insensés avec Dieu au 21eme siècle, des bombes à désamorcer au Kashmir sans jamais voir un ennemi, la liste des fantaisies du scénario est longue mais on passe outre car c’est un pur cru du grand Yash Chopra et puis…. avec SRK on est prêtes à toutes les contradictions pour le voir à l’écran dans l’amoureux transi. Je trouve que tout le monde est bien tiède sur le jeu de Katrina , toujours avec son regard inerte, son visage inexpressif. Personne ne sait si elle est triste ou gaie, un masque d’indifférence ! Je concède que la scène de danse de nuit est correcte mais je reste abasourdie que YRF l’ait sélectionnée. Ses yeux totalement vides ne laissent rien transparaître ! bref, je m’arrête là car je vais devenir excessive ! Elle est absolument identique d’un rôle à l’autre, un stéréotype insipide ! quel dommage !

clem le 19/01/2013 à 13:35

Un chef-d’œuvre qui se laisse de plus en plus apprécier à chaque visionnage…SRK est au top de son charme, Katrina et Anushka sont magnifiques…un grand merci Mr Chopra pour ce dernier magnifique film, reposez en paix.

maya le 16/12/2012 à 19:06

Merci Mel pour ce bel article qui sert si bien ce beau film ! Je partage à 100% tes impressions, j’ai été emportée par ce témoignage d’amour de Yash Chopra, à la fois traditionnel et actuel, une vraie perle… L’émotion est LA… Shah Rukh Khan renoue avec son coeur de métier tout en évoluant, Katrina est magistrale, Anushka est merveilleuse, Anna Films nous a permis de le voir en salle dans de bonnes conditions, c’est une belle fin d’année 2012 qui me donne envie de replonger dans le monde Bollywood…
Mais Yash n’en fera plus partie, le montage en fin de film qui lui rend hommage m’a fait monter les larmes aux yeux. Master Yash, j’espère que vous vous réincarnerez en maître du cinéma, où que ce soit !

Lalita le 11/12/2012 à 12:07

C’est curieux, on dirait qu’il y a peu de gens qui l’ont vu. Je m’attendais à plus de réactions pour un film de SRK…

francelisel le 14/11/2012 à 10:30

Egalement 8,5/10 sur le site mondial IMDB.com
Je vais acheter le DVD. Il semblerait que Kat ait beaucoup amélioré son jeu d’actrice. Au bout de 10 ans à Bollywood, c’est une très belle performance d’être dans les grands projets des grands studios avec les grands acteurs.
Comme elle est très présente dans le grosses productions, il faudra s’y habituer. Je la trouvais assez "creuse", mais je vais changer d’avis après avoir vu ce film !

Mel le 14/11/2012 à 18:46

Elle est vraiment très différente des actrices "ordinaires". Elle est extrêmement réservée aussi bien en interview qu’à l’écran ce qui est plutôt original pour une actrice. Quand elle se lâche enfin, ce que Yash Chopra a réussi à obtenir dans JTHJ (pas tout le temps, mais souvent), elle est fulgurante.

Elle est tellement secrète qu’on ne sait rien de son enfance. Sans chercher des détails indiscrets, les informations sur sa jeunesse sont très contradictoires. Elle parle très mal hindi ce qui s’est un peu vu dans la promo de JTHJ, avec SRK qui l’a protégée tant qu’il a pu. Même son accent anglais très neutre ne traduit pas son origine.

En même temps, elle peut être suprêmement belle, et c’est le cas par moments dans JTHJ.

Et là ça fait un cocktail (étrangère, divinement belle, qui parle de façon rugueuse la langue de ses films, très secrète et réservée) qu’on avait pas revu depuis… depuis… non je ne vais pas l’écrire sinon on va dire que je fais de la provocation dans les commentaires :-)

lalita le 15/11/2012 à 14:41

Justement pourquoi elle est aussi secrète ? Moi je suis sûr qu’un jour on va découvrir que c’est un trans… ok je sors ⇒

PAGE le 16/11/2012 à 19:37

Lol !