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Ram-Leela


Bande originale

Ang Laga De
Dhoop
Ishqyaun Dhishqyaun
Laal Ishq
Lahu Munh Lag Gaya
Mor Bani Thanghat Kare
Nagada Sang Dhol
Poore Chand
Ram Chahe Leela
Tattad Tattad

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La critique de Fantastikindia

Par Mel - le 19 novembre 2013

Note :
(7/10)

Article lu 9365 fois

Deux familles s’affrontent depuis des temps immémoriaux dans la petite ville — fictive — de Ranjaar au Gujarat. Les deux clans sont si remontés que les balles sifflent à la moindre occasion. On pourrait même croire que la ville entière est peuplée de francs-tireurs collectionnant armes et munitions. Ram (Ranveer Singh) est le fils du chef de la tribu des Rajadi. Contrairement aux hommes de famille, il est bien plus porté sur la bagatelle que la vendetta. De l’autre côté, nous avons Leela (Deepika Padukone), la fille de Dhankor Baa (Supriya Pathak) qui mène les Sanera d’une main de fer.

Lors de la fête de Holi, Ram aperçoit Leela. Leela remarque Ram. Elle n’est pas farouche, il n’est pas timide, ils se plaisent instantanément. Leur amour serait peut-être possible sans leurs frères belliqueux. Meghjibhai Rajadi (Abhimanyu Singh) comme Kanjibhai Sanera (Sharad Kelkar) ne rêvent que d’en découdre. Inconsciente de l’étincelle qui pourrait déclencher la déflagration, Baa prépare le mariage de sa fille. Il semble qu’un prétendant venant de Londres ait été déniché. Mais Leela n’est pas intéressée, car elle ne pense qu’à son meilleur ennemi, Ram.

Dans l’ombre, le cousin fourbe, Bhavani Sanera (Gulshan Devaiah), attend son heure…

L’Inde est si attachée à son cinéma que la sortie de la plupart des films est scrutée avec la plus grande attention, dans l’idée bien sûr de protéger la population. Cela commence avec le bureau de censure qui a usé ici de ses ciseaux aiguisés pour tronquer une scène de baiser trop passionnée. Et puis les groupes autoproclamés défenseurs de toutes sortes de choses, sur la foi de rumeurs, n’hésitent pas à attaquer les producteurs en justice pour changer les dialogues, le scénario, ou encore simplement empêcher la projection. En général, seuls quelques mots sont modifiés ou effacés en postproduction. Mais Ram-Leela a eu a souffrir d’une interdiction de diffusion à deux jours de sa sortie en salle.

Le problème réside dans le titre même du film. Ramlila est une représentation théâtrale populaire du Ramayana. Il n’en fallait pas plus à des intégristes hindouistes pour crier au blasphème. Sanjay Leela Bensali a eu beau argumenter que son Ram et sa Leela n’étaient inspirés que de Roméo et Juliette, rien n’y a fait. Pour tenter d’apaiser les tensions, le titre a été transformé dans l’ urgence en Goliyon Ki Raasleela : Ram-Leela, ce qui peut se traduire par « Une divine danse de balles : Ram-Leela ». Pour être certain d’être compris, une annonce indiquant qu’il ne s’agit en aucun cas de la vie de Rama a été ajoutée en préambule au film, qui comporte donc quatre messages pour : calmer les religieux, bien dire que c’est mal de fumer, en rajouter sur le fait que c’est une œuvre de fiction, et enfin rassurer les amis des animaux.

Finalement, le film a réussi à sortir à la date prévue, le 15 novembre. Il n’est pas certain qu’il puisse être vu partout en Inde, mais par la magie du format numérique, il a voyagé à la vitesse de la lumière pour atterrir sur les écrans français le même jour. Et par chance, nous sommes même exemptés des deux premières annonces.

Comme Vishal Bhardwaj, Sanjay Leela Bhansali réalise des films dont il a la maitrise totale : la réalisation, la production, la musique et l’écriture. Ici, il a même poussé la mainmise jusqu’au montage de Ram-Leela. Il s’agit donc d’une oeuvre totalement personnelle, dans la lignée de Guzaarish et de Saawariya. Il nous propose une fois de plus ce qui constitue un de ses signes distinctifs, des décors baroques très raffinés aux couleurs flamboyantes et extrêmement appuyées. Le rouge, le vert et le bleu se mêlent très harmonieusement pour le plus grand plaisir des yeux. A la différence de ses œuvres précédentes, en particulier Devdas, les scènes d’extérieur sont suffisamment nombreuses pour que l’on n’ait pas l’impression d’être enfermé en studio. Nous sommes plongés dans un univers féerique où la respiration est possible.

Ce monde d’une beauté à couper le souffle n’a rien de réel. Il est intemporel avec des objets actuels comme les téléphones portables, mais aussi des voitures des années 50. C’est un écrin où évoluent les amants tragiques, Ram/Roméo et Leela/Juliette. L’histoire est en effet inspirée de William Shakespeare avec toutefois des variations importantes. Les auteurs nous laissent par exemple entrevoir à un instant un dénouement analogue à celui de Pyrame et Thisbé, mais ils bifurquent au dernier moment. La trame est cependant conservée, nous donnant droit à une magnifique scène du balcon, aussi drôle qu’émouvante, sur des images dans des tons verts incroyables. On pourrait penser à un pur exercice de style, mais c’est bien plus que cela.

Ram-Leela fait une place très importante aux femmes. Leela est plus forte que Ram, plus intéressante aussi. C’est elle qui le choisit en l’embrassant à bouche que veux-tu, et elle n’est pas en reste dans les allusions fines qui fusent à peu près autant que les balles. Lorsqu’ils se retrouvent à la tête de leur clan respectif, elle assume ce rôle que Ram refuse. Ce personnage féminin très fort fait écho à celui de Baa, la matriarche des Serana, bien plus énergique et décidée que le Don des Rajadi qui abdique. Plus encore que dans Ishaqzaade, les hommes sont des brutes prêts à aller jusqu’à l’ignominie, et l’espoir ne peut venir que des femmes.

Le film va plus loin encore dans la modernité en ne faisant pas de ces femmes des personnages transgressifs. Leela n’est pas enfermée dans un univers masculin, et elle peut trouver de l’aide parmi les autres femmes de la famille. Ce n’est pas le cas de Ram, totalement isolé, perdu, qui n’a personne vers qui se tourner. Il commence comme un joli cœur arrogant, sûr de sa virilité, pour finir en marionnette d’un ordre établi qui le dépasse. Tout comme Devdas qui meurt de ne pas pouvoir surmonter la perte de Paro, Ram n’est plus rien lorsque Leela s’éloigne. Sanjay Leela Bhansali nous montre une nouvelle fois la défaite des hommes. Il aurait peut-être été mieux inspiré d’appeler son film Leela-Ram.

Les deux acteurs principaux sont merveilleux de complicité. Leurs scènes comme leurs danses sont délicieuses. Deepika Padukone, la vraie tête d’affiche, est d’une beauté ahurissante au point qu’elle éclipse l’item-number de Priyanka Chopra. Ranveer Singh n’est pas en reste avec un physique impressionnant et une moustache très élégante. Les personnages secondaires sont tous parfaits. Supriya Pathak est un des meilleurs Don qu’on ait vu depuis longtemps. Richa Chadda et Barkha Bisht, les deux belles-sœurs sont très émouvantes. Pour être juste, les personnages masculins sont également impeccablement rendus. Gulshan Devaiah incarne une nouvelle fois un salaud abject à souhait, tandis que Abhimanyu Singh et Sharad Kelkar font deux beaux-frères engoncés dans leur certitude de devoir prendre leur part dans la haine pluriséculaire.

D’où vient-il alors que l’émotion peine à nous envahir ? Le film est formellement très beau, mais il est clairement beaucoup trop long. À l’inverse, certains raccourcis, comme celui de la mort du frère de Leela, rendent la compréhension difficile. Enfin, les moments comiques avec des paroles à double sens sont si fréquents qu’on en perd le sentiment qu’il s’agit en réalité d’une tragédie. Et puis, Ram-Leela contient aussi trop de passages musicaux qui hachent et ralentissent la narration.

Toutes les chansons sont agréables à l’oreille, mais les chorégraphies sont parfois quelconques comme Ram Chahe Leela dansée par une Priyanka Chopra incongrue. En revanche, Ishqyaun Dhishqyaun, emblématique de l’alchimie des deux héros, est aussi plaisante à voir qu’à entendre.

Sanjay Leela Bhansali nous propose avec Ram-Leela un film personnel aux images étourdissantes. L’histoire de Roméo et Juliette qu’il revisite nous plonge dans une histoire d’amour intense incarnée par deux acteurs éblouissants. Les thèmes abordés s’éloignent de Shakespeare pour plonger au cœur de la modernité. Mais quelques longueurs, des ellipses malheureuses et un humour trop présent pourraient presque faire oublier par moments qu’il s’agit d’une tragédie intemporelle.

Le film est néanmoins si riche qu’on sort de la salle de cinéma avec le sentiment d’avoir eu
le privilège d’avoir assisté à une œuvre importante d’un des plus grands cinéastes de notre temps.



Bande-annonce

Commentaires
23 commentaires
En réponse à PAGE - le 24/11/2013 à 16:50

Pour ma part, je me suis juste régalé. On pourrait critiqué, pour la deuxième partie, la construction de la relation émotionnelle des 2 protagonistes un peu baclée. Mais sur la balance y’a mille choses époustouflants dans ce film que j’en suis sorti juste comblé. Alors que les derniers blockbusters bollywood étaient totalement vide, RamLeela est juste à l’opposé.
Je vais revoir à sa sortie le 4 déc. Bhai Bhai !
PAGE.

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clem le 17/12/2013 à 17:50

Désolé Mel (promis je fais pas exprès de te contredire ^^) mais sur le coup j’aurais donné une meilleure note. Ishaqzaade était une bonne surprise, Ram Leela est une œuvre-d’art… Du grand Bhansali avec deux acteurs sublimes et une bande-originale fascinante. Un bon 8,5 voire 9 pour moi :)

Fil le 10/12/2013 à 13:42

J’étais pas très chaud au départ pour voir ce film. Deepika m’a paru assez peu concernée dans ses films, jusqu’il y a peu (et Chennai Express, Yeh Jawaani…) , Romeo et Juliette, c’est pas mon truc.
Par contre, j’avais apprécié Ranveer dans BBB et Ricky Bahl.
J’ai regardé le trailer du film qui m’a donné envie, et comme (miracle) il passait à Bruxelles, je suis allé le voir.
D’abord, Ishaqzaade, je n’ai pu m’empecher d’y penser. C’est assez evident de ressemblance.
Je trouvais les personnages plus equilibres dans Ishaqzaade, et leur rapport avec leur famille aussi plus interessants.
Par contre, l’image dans Ram Leela est plus belle. Deepika est exceptionnelle, Ranveer m’a déçu, ou peut être son personnage.

Marine le 09/12/2013 à 14:54

J’ai enfin pu voir le film.
Bilan : la musique est géniale ; les images sont superbes ; les décors sont à tomber (parole d’archéologue… même si Baa ne sait pas trop ce que c’est comme métier) ; les acteurs sont bons (les personnages secondaires aussi même si quasiment inconnus… ce qui permet de se concentrer sur les amoureux) ; la redistribution des personnages de Roméo et Juliette chez les Rajadi et les Sanera est pas mal. La touche d’humour permet de ne pas se retrouver avec un film aussi lourd à voir que Devdas.

Par contre : les chansons ne sont pas sous-titrée entièrement, Juliette au moins avait eu droit à sa nuit de noce, et comme le demande Leela à Ram : pourquoi n’a-t-il pas vengé l’enlèvement de sa femme ?
A la base, Roméo et Juliette, ce n’est pas ma came. Et je dois avouer que je m’attendais à être prise aux tripes avec ce film et que ce ne fut pas le cas. Jusque une petit larmounette lorsqu’à la fin le môme se jette dans les bras de la sorcière. Petit déception donc. Mais effectivement, comme d’autres, j’en attendais peut-être trop de ce film.

Il faut cependant avouer que dans l’ensemble il est très bien et entre dans le top 3 de mes films hindi de cette année. Et j’ai préféré Ram Leela à Ishaqzaade.

ps : moi aussi le coup des voitures des années 50 m’a fait bizarre avec les téléphones…

Didi le 09/12/2013 à 15:05

Je suis tout à fait d’accord avec toi sur tous les points (y compris la préférence RL sur Ishaqzaade). Effectivement si Bhansali avait fait consommer sa nuit de noces aux deux tourtereaux (chose qu’il font dans l’original et les multiples adaptations), l’émotion n’aurait été que plus forte.

Marine le 09/12/2013 à 15:40

Là du coup, c’est la frustration qui l’emporte…

Didi le 09/12/2013 à 18:18

C’est surtout qu’on croit moins à leur amour, du coup, et donc on est moins ému.
Bhansali avait déjà franchi un pas en mettant des baisers alors qu’il avait juré ses grands dieux que jamais il ne le ferait. Il suffisait de franchir le deuxième pas…

vijay ouest le 09/12/2013 à 13:19

Film pas désagréable mais peu intéressant. Certains passages sont bien filmés mais dans l’ensemble, il y a trop de lourdeurs.

kendra le 08/12/2013 à 23:05

Voilà, j’en sors et bon, les derniers films de Bhansali ne m’auront décidemment pas emballés. Techniquement toujours au top, visuellement magnifique… ça s’arrête là, les personnages n’ont aucune profondeur, rien ne permet de s’y attacher un peu, moi qui ait la larme facile habituellement, là, sec comme le désert. Puis il retombe dans son tord Saawarya-esque, adapter une nouvelle ou une pièce sans la comprendre.
Un dernier mot sur les chorégraphies très très faibles, redondantes et sans intêrets. Il n’y a que Nagada Sang Dhol qui sorte du lot. Bref, je suis déçue.

clem le 17/12/2013 à 17:54

Je ne pense pas que Bhansali n’ait pas compris la pièce. On aime ou pas le style, mais dans Sawaariya j’ai retrouvé la cruauté douce-amère de Dostoievsky et ici on retrouve l’esprit de Shakespeare, même si la question du pouvoir et de la violence humaine est plus mise en avant que la romance. La beauté de l’art et que chacun l’interprète. J’aime ses interprétations, même si elles peuvent déranger. Après tout, beaucoup étaient d’avis que Kubrick n’avait pas compris Shining..adapter librement est toujours un risque, mais sur le coup je trouve ça amplement réussi ! :)

edoli le 08/12/2013 à 18:13

Ah, enfin un bon film ! Après avoir enduré (le mot est faible) "Besharam" puis avoir supporté avec ennui "Krrish 3", je suis réconciliée avec la politique de diffusion des films indiens en France grâce à "Ram-Leela". La qualité de la réalisation et de l’interprétation, les décors somptueux et les couleurs travaillées, les dialogues percutants et les chansons bien chorégraphiées, font du visionnement de ce film un un vrai plaisir.
Dans un genre complètement différent, j’attends maintenant "The Lunchbox". Avez-vous des informations sur les villes où il sera projeté ?

kolly le 08/12/2013 à 21:35

"The Lunchbox" Mercredi 11 décembre au Mardi 7 janvier à Caen….

Alineji le 08/12/2013 à 20:06

On n’a pas encore la liste des villes où The Lunchbox sera projeté, mais on sait qu’il sera assez largement diffusé. J’espère qu’il pourra être vu dans de nombreuses villes, il le mérite.

Claire le 04/12/2013 à 16:10

Critique de Ram-Leela dans Paris-Match
http://www.parismatch.com/Culture/Cinema/Ram-Leela-la-critique-539096.
avec une interview de Deepika

Plutôt sympa la critique ! Et pas trop condescendante à l’égard du ciné indien, ça fait du bien. Pas vu moi-même le film, donc impossible de la juger plus que ça (je vais le voir ce soir sur grand écran, yes !)

Didi le 04/12/2013 à 22:34

Pas trop condescendante, mouaif, suis pas convaincue. Sur dix lignes il y a quand même un "naïf" et "un sauce curry". C’est vrai qu’il y a du progrès : on ne trouve plus de "surrané" ni "d’eau de rose".

jawad le 04/12/2013 à 23:15

Ni de "kitsch" ! ^^

clem le 05/12/2013 à 17:04

Mouais ça progresse très lentement, c’est fou à quel point la critique française est hautaine quand on considère le niveau (médiocre) du cinéma populaire français ^^’ Enfin, je le vois au ciné le 16, vivement !! :)

Maelys le 02/12/2013 à 20:15

J’ai trouvé ce film " bien " je donnerait effectivement la meme note . Mais j’ai trouver qu’il n ’ y avais rien de très nouveau dans le cinéma de Bhansali , un peu de Devdas d’hum dil de chuke sanam … J’ai cependant aimé l’audace . Après dans le meme registre je trouve qu’Ishaaqzaade est meilleur , moins beau esthétiquement mais plus intéressant plus fort … Ranveer est vraiment la révélation , il est excellent il ma plus marqué que Deepika pour ma part qui a très bien joué mais je ne sais pas ranveer est ancré . C’est un très bon film mais pour ma part il ne m’a pas plus marqué que sa .

BALK le 28/11/2013 à 19:19

merci pour ta réponse Mel. Je n’ai pas vu Ishqzaade malheureusement mais comme Lootera a une note de 8/10, je n’ai pas pu m’empêcher de comparer.
Perso, vos notations comptent beaucoup pour moi quand j’ai envie de sélectionner un film. A bientôt devant les écrans… :)

Marine le 28/11/2013 à 20:07

Je pense qu’il y a aussi la personnalité des rédacteurs qui entre en compte.
Ishqzaade et Ram Leela ont tous les deux été chroniqués par mel. Alors que Lootera l’a été par Kendra. Même si nous essayons d’être le plus juste possible, il y a forcément des différences dans nos manières de noter. :)

En tout cas, merci de nous suivre aussi fidèlement et de laisser ton avis sur les films dont nous faisons les critiques. Ca aussi c’est important pour Fanta :D

BALK le 27/11/2013 à 19:55

je suis perplexe de voir la notation de 7/10 . pourquoi pas une meilleure note ?

Mel le 27/11/2013 à 23:52

J’essaye normalement d’éviter de surnoter (il faut qu’il reste de la place vers le haut pour les films que je considère comme des chefs-d’oeuvre). Et 7/10 ce n’est pas une si mauvaise note, non ?

Je voulais être cohérent avec Ishaqzaade auquel j’avais mis 7.5/10.

Sur une histoire très proche, Ram-Leela est infiniment plus abouti visuellement, mais Ishaqzaade est plus prenant, plus touchant et beaucoup plus émouvant.

Mais ce n’est que mon avis…

PAGE le 24/11/2013 à 16:50

Pour ma part, je me suis juste régalé. On pourrait critiqué, pour la deuxième partie, la construction de la relation émotionnelle des 2 protagonistes un peu baclée. Mais sur la balance y’a mille choses époustouflants dans ce film que j’en suis sorti juste comblé. Alors que les derniers blockbusters bollywood étaient totalement vide, RamLeela est juste à l’opposé.
Je vais revoir à sa sortie le 4 déc. Bhai Bhai !
PAGE.

BALK le 19/11/2013 à 16:43

Merci pour cette critique très documentée et très intéressante. Je voudrais ajouter que les musiques sont magnifiques et élaborées avec beaucoup de soin. Les orchestrations sont modernes et rendent cette ambiance sensuelle. Vivement la projection à Lyon !