]]>

Lancement de Malhari

Publié samedi 30 juin 2018
Dernière modification vendredi 2 novembre 2018
News lue 1924 fois

Par Brigitte Leloire Kérackian

Rubrique News
◀ Sortie de L’Extraordinaire Voyage du fakir
▶ Sortie de Thugs of Hindustani

[EDIT] Vous souvenez-vous du lancement de Malhari en 2015 ? Notre correspondant y était !

Deewani Mastani nous a envoûté par la voix de Shreya Goshal, Pinga est une célébration de danse traditionnelle marathe. Ce samedi 28 novembre, c’est la découverte du fameux guerrier Bajirao dans un nouveau clip vidéo du film Bajirao Mastani au cinéma Pvr icon d’Andheri.
En effet, même si la bande-annonce mettait en avant de nombreux plans de combats, peu d’indices sur le héros Bajirao nous avaient été donnés.

La séance présentée par l’animatrice Amrita commence avec une courte démonstration de danse par Ranveer Singh entouré de ses partenaires masculins en tenues de combattants d’époque : jupes volantes, baudriers de métal et cuir, coiffes triangulaires orange. En parfaite coordination Ranveer exécute sur scène la chorégraphie assez complexe du chant : Malhari. Sa longue jupe chocolat met en valeur toute l’énergie de ce chant guerrier qui encourage les troupes pour les futurs assauts.

L’animatrice ne tarit pas d’éloges sur le bel acteur et elle fond littéralement d’admiration.

Malhari, hymne guerrier, est présenté deux fois sous les sifflets d’admiration. Les plans sont filmés sous un grand dais comme les camps militaires de l’époque. On voit que la méticuleuse recherche de Sanjay Leela Bhansali n’a rien laissé au hasard : les postures de Bajirao rappellent les portraits des grands princes marathes.

Au rythme effréné des instruments, les hommes se rassemblent pour une danse virile et pour honorer un chef porté en triomphe. Testostérone et combativité sont totalement assumées par les rythmes et la chorégraphie de ce clip. Le spectateur ne peut que s’impatienter de voir l’histoire complète tant les plans, la musique et les acteurs sont grandiloquents.

Ce matin du 28 novembre, Ranveer Singh a présenté la vidéo à Bhopal et ce soir, c’est Priyanka Chopra, qui a fait spécialement le voyage pour l’événement. Précédée de cinq danseuses sur la musique de Pinga, elle est entrée en scène dans un magnifique sari noir bordé de paillettes argentées. N’ayant visiblement pas répété récemment, elle ne parvient pas à suivre toute la chorégraphie avec les danseuses. Souriante et chaleureuse, elle posera avec quelques fans et se prêtera aux jeux des questions avec naturel.

Ranveer la complimente sur son rôle dans la série Quantico, représentant une importante reconnaissance pour les Indiens, les yeux toujours tournés vers les États-Unis.

La soirée est couronnée par une belle surprise : le making-off de Pinga. Les chutes, les loupés d’enchaînement et de coordination, les multiples prises de cette danse, montrent qu’il a fallu des heures et une énergie renouvelée pour ce tournage. Priyanka et Deepika adorent jouer de cette dualité et elles sont ravies de montrer leur complicité ! Elles disent que le metteur en scène aurait aimé voir leur rivalité, et elles sont donc satisfaites de se montrer les meilleures amies du monde et de s’être mutuellement soutenues pour ce tournage très physique.

Après une courte séance de questions-réponses et de photos, les fans encerclent Ranveer pour les portraits qui vont circuler sur la toile.

Brigitte Leloire Kérackian. Bombay.

Commentaires
12 commentaires
En réponse à Ferdinand LACOUR - le 04/08/2018 à 17:49

Dans "Quatrième pouvoir", il y a le mot, pouvoir. Ici, c’est pas le verbe qu’on utilise, mais c’est bien le nom commun, son terme sociologique qui est appliqué, pleinement, sans complexe voire décomplexé… Qui se soucie, ici, (je parle et je me limite à la France dite "culturelle", puisqu’il n’est question que de "cinéma", soit-disant, comme vous dites, mais, nous ne nous leurrons pas, tout est lié, rien n’est anodin, dans ce bas monde), au sein de ce 4ème pouvoir, des préoccupations indiennes, à tous les niveaux… L’Inde, c’est loin, et on n’est plus à une proximation près, dans l’univers journalistique français…

Qui êtes-vous ?
Votre message

Pour créer des paragraphes, laissez simplement des lignes vides.

Ferdinand LACOUR le 04/08/2018 à 19:16

Yves Montand, une grenouille de la politique qui chantait : vive la crise ! (mercredi 9 novembre 2011 - par Sylvain Rakotoarison)…

Ferdinand LACOUR le 04/08/2018 à 18:33

Quand un "grand" Yves Montant faisait un cinéma politique, tel que Z (1969) ou encore L’AVEU (1970), deux mythiques Costa-Gavras, on le désignait (hypocritement dans les médias) comme comédien engagé, alors que c’était bel et bien, un acteur politique…

Ferdinand LACOUR le 04/08/2018 à 17:49

Dans "Quatrième pouvoir", il y a le mot, pouvoir. Ici, c’est pas le verbe qu’on utilise, mais c’est bien le nom commun, son terme sociologique qui est appliqué, pleinement, sans complexe voire décomplexé… Qui se soucie, ici, (je parle et je me limite à la France dite "culturelle", puisqu’il n’est question que de "cinéma", soit-disant, comme vous dites, mais, nous ne nous leurrons pas, tout est lié, rien n’est anodin, dans ce bas monde), au sein de ce 4ème pouvoir, des préoccupations indiennes, à tous les niveaux… L’Inde, c’est loin, et on n’est plus à une proximation près, dans l’univers journalistique français…

Ferdinand LACOUR le 04/08/2018 à 17:18

Ils s’en foutent carrément du cadre légal, officiel, tout ça, c’est de la branlette intellectuelle…

Ferdinand LACOUR le 04/08/2018 à 17:11

Ne cherchez pas à comprendre Kant, des "nostalgiques" de la colonisation…

Kant le 25/07/2018 à 12:20

Bonjour Vijay, Que le Monde et d’autres journaux français continuent à utiliser "Bombay" n’enlève rien au fait que la décision de renommer cette ville comme "Mumbaï" était pris par un conseil élu et approuvé par le gouvernement central. Le monde continue avec Madras, Calcutta etc. Libre à eux de le faire. Mais je ne comprends pas cette "Résistance"

Kant le 21/07/2018 à 10:41

Bonjour Fabrizio, Je vois que le débat glisse sur le terrain politique et je refuse de m’y laisser entraîner d’autant plus que c’est un site dédié au cinéma. Je voulais simplement dire qu’à partir du moment où un changement est officiel, légal, fait dans un cadre démocratique, il faudrait dire Mumbaï, Chennai, Kolkata, Odisha, Puducherry etc. comme les côtes d’Armor.

vijay ouest le 21/07/2018 à 13:55

Pour information, la consultation des archives (numérisées) depuis le 1er janvier 200 montre que, dans les titres d’article, le journal Le Monde n’emploie pas le nom Mumbai, il n’a jamais cessé d’employer le nom Bombay (185 titres d’articles).

vijay ouest le 21/07/2018 à 13:56

consultation des archives depuis le 1er janvier 2000 et pas 200)

Fabrizio le 20/07/2018 à 00:44

Cher Kant,
Une évidence s’impose : le changement du nom de la ville de Bombay en Mumbai date de l’accession au pouvoir de la Shiv Sena, dans le Maharashtra, au milieu des années 90.
Je pourrais vous dire que la Commission d’enrichissement de la langue française préconise encore l’utilisation du toponyme Bombay… mais ce n’est peut-être pas l’argument le plus pertinent.
Je pense simplement qu’il suffit de prendre conscience que la Shiv Sena (parti nationaliste radical, adepte de l’hindutva, allié du BJP) est un parti fascistoïde dont le sport préféré c’est de massacrer les communautés ethniques et religieuses qu’elle considère minoritaires… et que, donc, ce changement de nom correspond à l’assise de son pouvoir dans le Maharashtra (et on connaît le contexte des années 1994-1995).
Le changement de Madras en Chennai correspond à une tout autre logique. Je vous pense suffisamment intelligent pour en faire la différence.

Kant le 14/07/2018 à 10:26

Bien que l’article soit intéressant, pourquoi le publier maintenant où tout le monde a vu le film ? et aussi pourquoi continuer à écrire "Bombay" tandis que cette ville s’appelle dorénavant "Mumbai" ? J’ai rarement lu ou entendu "Madras". Tout le monde dit "Chennai".

savoy1 le 15/07/2018 à 23:23

Bonjour. Il ne vous aura pas échappé que Bajirao Mastani fait l’objet d’une ressortie cinéma en cette fin juillet. Lisez cet article comme une piqûre de rappel, ou une rediffusion estivale (car c’en est une). Et méfions-nous des affirmations du style "tout le monde l’a vu", nous ne désespérons pas de continuer à attirer de nouveaux lecteurs/spectateurs vers les salles obscures. Dont acte … Merci de votre support.

Galerie