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Heyy Babyy


Bande originale

Dholna
Dholna – Love Is in the Air Remix
Heyy Babyy
Heyy Babyy – The Big ’O’ Remix
Heyy Babyy featuring Girl Band
Jaane Bhi De
Jaane Bhi De – Hiphop Hiccup Remix
Meri Duniya Tuhi Re
Mast Kalandar

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La critique de Fantastikindia

Par Marine - le 18 juin 2013

Note :
(6.5/10)

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Arush (Akshay Kumar), Tanmay (Ritesh Deshmukh) et Ali (Fardeen Khan) sont trois amis vivant ensemble à Sydney. Leur passe-temps favori est de collectionner les conquêtes. Or, un jour, un bébé dans un couffin est déposé sur le seuil de leur appartement. Avec, il n’y a qu’un mot indiquant que le père de l’enfant est prié de s’en occuper. Les voilà donc avec un bébé sur les bras, à la recherche de la mère, qui seule peut leur donner les réponses qu’ils cherchent et éventuellement les débarrasser de ce cadeau encombrant.

Le synopsis vous dit vaguement quelque chose ? Il s’agit en effet du remake de Trois hommes et un couffin, film français avec Roland Giraud, Michel Boujenah et André Dussollier. Seulement, pour certaines scènes (la façon de changer les couches de bébé), Heyy Babyy ressemble davantage à la version américaine Three Men and a baby, avec Tom Selleck.

Si je devais vous donner une raison de suivre ce film ? La petite et toute mimi « Angel » incarnée par Juanna Sanghvi - même si son âge n’est pas toujours cohérent avec le déroulement de l’histoire. Ce n’est pas si souvent que les enfants sont vraiment « mignons » à l’écran. Mais celle-ci a une trogne tout à fait a-do-ra-ble ! Du coup, on est vraiment attentif à ce qui va lui arriver. Bien sûr, son rôle principal (en plus d’attendrir le public) est de faire évoluer – en bien – les adultes qui l’entourent.
Difficile de cacher que c’est un succès : à commencer par les trois hommes chez qui elle va débarquer. Ils étaient égoïstes, ils vont devenir humains. Mais la petite est moins présente dans la deuxième partie de l’histoire tout en demeurant plus que jamais le nœud de toute l’affaire.

Heyy Babyy ne serait pas un bollywood, si l’on n’y trouvait pas une dimension morale. On y arrive d’ailleurs assez rapidement dans le récit, lorsque les trois compères, lassés de jouer les baby-sitters, décident d’abandonner la petite fille. Et bien sûr il ne peut arriver que du mal à un enfant abandonné. Normalement, à ce stade, l’enfant est condamné à mourir. Mais pour les besoins du scénario et du happy-end, notre adorable Angel survit. Ne nous leurrons pas, il s’agit bel et bien d’un miracle. Dans la réalité, cela ne se produit pas. Seulement ici, un homme prie pour la première fois de sa vie et en plus c’est la nuit de Noël…
Mais la morale a des limites et l’image de la mère ne doit pas être écornée. Le scénario la met donc à l’abri, de telle sorte qu’elle n’est pas « responsable » de l’abandon de l’enfant.

Enfin, Heyy Babyy est avant toute chose un film comique grand public. Certaines scènes sont très drôles mais il faut accepter un certain second degré. On a droit à des scènes sorties tout droit de Benny Hill. Séries de claques à gogo pour les trois lascars, de la part de leurs « ex ». Un troisième degré est parfois nécessaire mais insuffisant face à des éléments un peu trop indigestes, notamment dans la deuxième partie : la scène avec les « saoudiens » par exemple. Notons au passage un clin d’œil à une comédie à succès des années 70 : Chupke Chukpe.

Le casting masculin ne comporte que des habitués des comédies. On y retrouve Bonam Irani pour quelques grimaces, Fardeen Khan avant qu’il ne se laisse aller, Ritesh Deshmukh en mascotte de parc d’attraction (c’est vraiment censé être un « piège à filles » ?) et bien sûr Akshay Kumar dans son registre préféré : le dragueur à l’humour lourdingue, mais qui en réalité est un type vraiment bien !
Si Vidya Balan joue avec conviction la jolie fille qui s’est faite duper, elle ne rayonne pas particulièrement ici.

Ce film fut un hit à sa sortie. Il se place dans les meilleurs films de l’année où Akshay a d’ailleurs fait un carton avec Welcome, Bhool Bhulaiyaa et Namastey London.
Heyy Babyy se paye d’ailleurs le luxe de faire plus de chiffre que ces derniers.

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Mast Kalandar

Causons musique, à présent. Le clip du début sert à la fois de présentation des trois hommes et d’item number où des célébrités comme Malaika Arora Khan, Amrita Rao ou Neha Dhupia apportent leur charme en plus-value du film.
Mais c’est Mast Kalandar qui a fait beaucoup pour le film. On y voit en effet, Anupam Kher présenter son fils Raj (Shah Rukh Khan) dont la promise Simran a brisé le cœur en partant. Toute allusion à Dilwale Duhania Le Jayenge est pleinement assumée. La présence du King Khan est un plus, mais le très beau sari de Vidya Balan n’est pas en reste (à mon avis).
Cependant, l’ensemble de la bande son, que l’on doit aux créateur de la musique de Kal Ho Naa Ho est loin d’être aussi marquante que cette dernière.

Il s’agit du premier long métrage réalisé par Sajid Khan (frère de Farah Khan). Depuis le réalisateur a livré les deux Housefull et le remake de Himmatwala. Pour ceux que cette filmographie inquiète (il est vrai que Housefull 2 est l’un des pires navets qu’il m’ait été donné de voir), en comparaison, Heyy Babyy n’est pas trop mal en fait.

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